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"Jésus nous apprend à mourir." Dictée de Jésus à Maria Valtorta

03/04/2023

"Jésus nous apprend à mourir."  Dictée de Jésus à Maria Valtorta

« Un trop grand nombre d’âmes ne sont pas établies dans la foi, tout simplement parce qu’elles ne savent pas, ne me connaissent pas. Avoir un pauvre souvenir d’un Dieu Homme mort sur une croix, ce n’est pas me connaître... Les églises sont-elles vides ou à moitié vides ? Qu’on entre dans les maisons ! » (Jésus à Maria le 2 juin 1946 – Les Cahiers)



En savoir plus sur Maria Valtorta :
Les extraordinaires visions de Maria Valtorta, Vidéo de 27mn par O. Bonassiès polytechnicien faisant un cours à une classe de terminale.


 

 

Mardi Saint

03/04/2023

Mardi Saint
« Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête » (Mt 27, 29).

« Ne nous contentons pas de lire l’histoire de la passion du Sauveur », disait déjà saint Jean Chrysostome au Ve siècle. « Portons-la continuellement dans notre esprit et dans notre cœur ; ayons toujours présents à nos yeux la couronne d’épines, le manteau, le roseau, les soufflets, les coups qu’on lui a portés aux yeux, les crachats, les dérisions, les moqueries. La fréquente méditation de ces ignominies apaisera toute notre colère » (Commentaire sur saint Jean).

Mieux que d’apaiser toute colère, les plaies de Jésus font advenir la paix, en étant le signe de l’infinie miséricorde de Dieu. « N’oublions pas les plaies de Jésus, parce que d’elles sortent la paix, la joie et la force pour la mission », a assuré le pape François (Regina Caeli, 28 avril 2019). Car « dans l’image de Jésus crucifié se révèle le mystère de la mort du Fils comme acte suprême d’amour, source de vie et de salut pour l’humanité de tous les temps » (Angélus, 18 mars 2018). 

La couronne, devenue relique, ayant fourni pas moins de 70 épines vénérées un peu partout dans le monde, laisse imaginer que la tête du Christ fut blessée à maints endroits. Et les soldats ne se sont pas contentés des piques de la couronne, ils ont également flagellé Jésus au niveau du visage.

Si saint Bernard de Clairvaux a entendu le Christ lui confier que la blessure la plus douloureuse était celle de l’épaule, la visitandine sœur Marie-Marthe Chambon aurait quant à elle reçu la révélation selon laquelle c’est la couronne d’épines qui aurait fait le plus souffrir Jésus : « Ma couronne d’épines m’a fait souffrir plus que toutes mes autres plaies, elle a été ma plus cruelle souffrance après le jardin des Oliviers », lui aurait soufflé le Christ.

 

Un visage déformé, mais un visage aimant

De la même manière que le Christ promet des grâces à ceux qui vénèrent sa plaie à l’épaule, il invite à contempler ses blessures causées par la couronne d’épines. « Les âmes qui auront contemplé et honoré ma couronne d’épines sur la terre seront ma couronne de gloire dans les cieux ! Pour un instant que vous contemplerez cette couronne ici-bas, je vous en donnerai une pour l’éternité. C’est elle, c’est la couronne d’épines qui vous vaudra celle de gloire », a-t-il confié à sœur Marie-Marthe Chambon au XIXe siècle.

 

Un visage blessé, déformé par les coups et la douleur, mais un visage aimant. « Ton visage a beau être déformé et ton regard brouillé par les nuées de nos péchés, ils n’en respirent pas moins bonté et amour. Ta Face n’est pas défigurée par la haine. Tu n’as pas le rictus de la vengeance », s’exclame Mgr Dominique Le Tourneau dans son ouvrage Les blessures du Christ (Artège). « Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime », écrivait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

 

« En contemplant ta Face, en te dévisageant avec ton masque de douleur, ton aspect déformé, devenu grotesque même, je suis en présence d’une personne, de Quelqu’un, et de quelqu’un qui m’aime. Quoi de plus doux que de se savoir aimé, que de sentir auprès de soi un être qui nous aime et qui sait le prouver avec délicatesse, constance et générosité ? » continue Mgr Le Tourneau.

 

Au-delà de l’amour, son visage annonce sa résurrection, promesse de notre propre résurrection. « L’Église ne cesse de demeurer dans la contemplation de ce visage ensanglanté, dans lequel est cachée la vie de Dieu et est offert le salut du monde. Mais sa contemplation du visage du Christ ne peut s’arrêter à son image de Crucifié. Il est le Ressuscité ! », souligne saint Jean Paul II dans sa lettre apostolique Novo millennio ineunte.

 

Consécration aux plaies de la tête du Christ

Pour parfaire cette dévotion particulière aux plaies de la tête du Christ, nous pouvons faire nôtre ce paragraphe de la consécration aux plaies de Jésus-Christ, dédié aux blessures de la tête :

Ô Saintes Plaies de la tête de Jésus-Christ,
Je vous consacre mon esprit,
Afin que mon intelligence
Ne soit pas un obstacle à ma sanctification.
Amen.

 

Source : Aleteia

Lundi Saint

02/04/2023

Lundi Saint

Il exprimait par ce châtiment le sort de ceux qui n’ont que de bons désirs, et sur lesquels le fruit de la conversion ne se cueille jamais. L’allusion à Jérusalem n’était pas moins frappante. Cette ville était zélée pour l’extérieur du culte divin ; mais son cœur était aveugle et endurci ; bientôt elle allait rejeter et crucifier le Fils du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

 

La journée se passa en grande partie dans le Temple, où Jésus eut de longs entretiens avec les princes des prêtres et les anciens du peuple. Il parla avec plus de force que jamais, et déjoua leurs questions insidieuses. On peut voir, principalement en saint Matthieu, Chapitres XXI, XXII et XXIII, le détail des discours du Sauveur, qui deviennent de plus en plus véhéments, et dénoncent aux Juifs avec une énergie toujours croissante le crime de leur infidélité et la terrible vengeance qu’elle doit amener.

 

Enfin Jésus sortit du Temple, et se dirigea vers Béthanie. Arrivé sur la montagne des Oliviers, d’où l’on dominait la ville, il s’assit un moment. Ses disciples profitèrent de cet instant de repos pour lui demander à quelle époque auraient lieu les châtiments qu’il venait de prédire contre le Temple. Alors Jésus, réunissant dans un même tableau prophétique le désastre de Jérusalem et la destruction violente de ce monde à la fin des temps, parce que la première de ces deux calamités est la figure de la seconde, annonça ce qui doit arriver quand la mesure du péché sera comblée. Quant à ce qui est de la ruine de Jérusalem en particulier, il en fixa la date par ces paroles : « En vérité, je vous le dis : Cette génération d’hommes ne passera pas que toutes ces choses ne soient accomplies . » En effet, quarante ans étaient à peine écoulés que l’armée romaine, accourue pour exterminer le peuple déicide, menaçait du haut de la montagne des Oliviers, de cette place même où le Sauveur est assis aujourd’hui, l’ingrate et dédaigneuse Jérusalem. Jésus, après avoir parlé longuement encore sur le jugement divin qui doit réviser un jour tous les jugements des hommes, rentre dans Béthanie, et vient rassurer par sa présence le cœur affligé de sa très sainte mère.

 

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

 

Êtes vous prêts ?

02/04/2023

Êtes vous prêts ?

Gloria, laus

01/04/2023

Gloria, laus

Les enregistrements audio et vidéo ont été réalisés par Harpa Dei à Jérusalem. Les images montrent Bethphagé, l'endroit où Jésus est monté sur l'âne, le mont des Oliviers au-dessus de Jérusalem, puis la vallée du Cédron en dessous des murs de la ville - en d'autres termes, le chemin que Jésus lui-même a parcouru en ce jour glorieux où il a été reconnu par son peuple comme Roi et Messie.