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Vendredi Saint

06/04/2023

Vendredi Saint

Vendredi Saint - Stabat Mater

06/04/2023

Vendredi  Saint - Stabat Mater

Jeudi Saint

05/04/2023

Jeudi Saint

Ils passent relativement rapidement sur l’horreur de la crucifixion :

 

« Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder » (Mt 27, 35).

Jésus était un grand marcheur. Qualité nécessaire pour proclamer la Bonne nouvelle aux quatre coins de la Palestine. Comme le fait remarquer Mgr Dominique Le Tourneau dans son livre Les blessures du Christ (Artège), « ses pieds ont été transpercés eux aussi, comme pour faire taire la parole de Dieu ». Mais même « les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle » (Mt 11, 5). Cloué sur la croix, Jésus « nous parle encore plus que juché sur le mont des Béatitudes ou enseignant d’une barque légèrement distante du rivage », estime Mgr Le Tourneau. Car de ses blessures jaillit son amour inconditionnel.

 

Embrasser les pieds transpercés du Christ

« Embrassons hardiment les pieds de Jésus », engage Mgr Le Tourneau. C’est d’ailleurs ce que font les catholiques le Vendredi saint lors de la vénération de la croix. « Les blessures de tes pieds sont peut-être plus accessibles pour moi, car elles se trouvent plus proches du sol, donc davantage à la portée de mes lèvres… Peut-être faut-il que je commence par elles, pour m’enhardir ensuite et parvenir jusqu’à ton Cœur blessé ? », médite-t-il.

 

Embrasser les plaies du Christ, c’est aussi faire preuve de tendresse et de compassion face à la misère de son prochain. Dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le pape François insiste sur ce point : « Parfois, nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur. Pourtant, Jésus veut que nous touchions la misère humaine, la chair souffrante des autres. Il attend que nous renoncions à chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains, afin d’accepter vraiment d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse. Quand nous le faisons, notre vie devient toujours merveilleuse et nous vivons l’expérience intense d’être un peuple, l’expérience d’appartenir à un peuple », constate-t-il. 

 

Prière de saint Louis-Marie Grignion de Montfort aux plaies des pieds de Jésus

Il s’agit d’une prière rédigée par saint Louis-Marie Grignion de Montfort pour mourir dans de bonnes dispositions. Intitulée « Les Sept Oraisons de dévotion pour la réception du Sacrement de l’Extrême-Onction », elle comporte une partie qui invoque les plaies des pieds de Jésus :

« Mon très doux Jésus, je vous prie, par les sacrées plaies de vos pieds, de me pardonner tous les pas que j’ai faits dans les voies de l’iniquité, afin que mon âme étant dégagée du poids de ce corps mortel, prenne son vol vers vous, qui êtes son centre et le lieu de son repos. Amen. »

 

Source Aleteia

L'institution de l'Eucharistie

04/04/2023

L'institution de l'Eucharistie

Marie Les paroles : Quatrième Heure – de 20h à 21h – Le lavement des pieds et l'institution de la très sainte Eucharistie

 

Oh mon doux amour, à la fin du repas, tu te lèves et entonnes un hymne au Père. Pour remercier, réparer tant de grâces accordées. Pour moi et tous ceux qui ne remercient pas, mais ton amour ne s'arrête pas là, pour sauver mon âme, tu ferais n'importe quoi. Tu vas chercher une bassine remplie d'eau un linge blanc et tu invites tes disciples à s'asseoir humblement. Abaissement jamais vu et si bouleversant, tu te prosternes à leurs pieds comme un mendiant, à travers eux, tu nous réclames nos âmes en pleurant, tu répares disposes nos cœurs pour recevoir le Saint Sacrement, ta voix me déchire et tu me redis amoureusement :

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 

Alors que tu laves les pieds de tes apôtres,

je m'aperçois qu'un glaive transperce ton cœur,

et je vois, qu'ils représentent les maux futurs de ton Eglise.

Ton Cœur est étreint par l'amour et la douleur.

Tu pleures, pries, répares toutes les offenses.

Tu accordes à chacun tes grâces et ta force.

Mon Sauveur, celui qui te déchire, c'est Judas,

Tu ferais n'importe quoi pour l'attirer à toi.

Je compatis devant tant d'âmes si endurcies, que tes larmes et ton amour les conduisent dans ton paradis. Pour te dédommager de la perte de Judas et ramener toutes ses âmes en toi.

Ta voix me déchire et me redit intensément :

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 

Dans un excès de ton amour, tu t'approches de la table et je te vois transfiguré, unis dans la Trinité.

Tout le Ciel se demande « Que va-t-il se passer ? ».

Ta maman accourt en esprit à tes pieds.

Tu pries prends le pain et le vin du repas, tu accomplis le miracle de notre foi.

Les Cieux s'ouvrent, s'inclinent, en t'adorant dans l'extase de te voir te créer dans ces aliments pour tes enfants.

Oh mon Jésus, je te contemple dans l'Eucharistie, tu te communies, puis tes apôtres et la Vierge Marie.

Je serai avec toi à chaque instant dans les tabernacles, les ciboires, et les hosties, jamais je n'oublierai ta voix qui me redit.

 

Refrain : Dans la folie de mon amour, je vous donne mon Corps et mon Sang, je ne recule pas, je ne renonce pas, malgré la vue de tous les abus, les hosties saccagées, je reste l'Agneau immolé... Oh mon enfant ! Je t'en prie ne néglige pas mon Eucharistie.

 



Marie compose et chante,
aidée par Raphaël ingénieur du son.



Mercredi Saint

04/04/2023

Mercredi Saint

 

La profonde entaille, située au niveau du flanc de Jésus, est causée par un coup de lance, appliqué par excès de zèle par un soldat du nom de Longin, alors que le Christ était déjà mort.

 

« Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau », (Jn 19, 33).

Blessure gratuite, inutile, symbole de l’orgueil humain. Ultime coup destiné à Marie, pour que s’accomplisse la prophétie de Siméon : « Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive » (Lc 2, 35). Plaie béante, représentée sur les tableaux et les crucifix, rappelant ainsi de manière permanente l’amour du Christ pour les hommes, poussé jusqu’au sacrifice de la croix. C’est encore cette plaie, large et visible, qui convertira saint Thomas après la résurrection.

 

De son côté transpercé jaillissent du sang et de l’eau. Ces deux éléments ont été interprétés très tôt par les pères de l’Église comme les symboles des deux sacrements fondamentaux du christianisme : le baptême (l’eau, symbole de vie, de renaissance, de purification) et l’Eucharistie (le sang, symbole du sacrifice donné).

 

Saint Josémaria Escrivá, fondateur de l’Opus Dei, avait une grande dévotion envers les plaies du Christ. Ainsi il écrit en 1933 : « Entrer chaque jour dans une plaie de mon Jésus » (Notes intimes). Et il est particulièrement sensible à la blessure portée au flanc du Christ : « Je resterai chaque jour, pour tenir une ancienne résolution, dans la plaie du côté de mon Seigneur. » Ne répond-il pas en cela à l’invitation faite par le Christ lui-même à Thomas, et à travers lui à l’humanité tout entière ? « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté » (Jn 20,27) engage le Christ ressuscité.

 

Le langage des plaies

« Jésus-Christ en personne apprend à l’apôtre Thomas le langage des plaies », analyse Mgr Dominique Le Tourneau dans son livre Les blessures du Christ (Artège). « Amène ici ton doigt, et regarde mes mains, ne te contente pas de toucher, mais regarde aussi attentivement, en détail, ces deux blessures déjà cicatrisées mais bien visibles. Puis, amène ta main, et mets-la dans mon côté. Il ne s’est pas refermé. Il ne se refermera jamais, car, de mon Cœur émaneront toujours mon amour fou, mon pardon et ma miséricorde. »

 

« Le Seigneur montre ses plaies, par l’intermédiaire de l’Évangile », relève le pape François dans l’homélie du 12 avril 2015. « Les plaies de Jésus sont des plaies de miséricorde. Jésus nous invite à regarder ces plaies, il nous invite à les toucher, comme il l’a fait avec Thomas, pour guérir notre incrédulité. Il nous invite surtout à entrer dans le mystère de ces plaies, qui est le mystère de son amour miséricordieux. »

 

La blessure du côté est plaie de miséricorde certes, mais aussi plaie de conversion. Pour Thomas l’incrédule, cette plaie est le signe non-équivoque de la résurrection. Jésus est le Fils de Dieu, vraiment mort et ressuscité pour nos péchés. « Les plaies de Jésus, enseigne le Pape, sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité » (Homélie, 27 avril 2014).

 

Prière de sainte Claire à la plaie du côté

Sainte Claire d’Assise a rédigé une prière intitulée « Prière aux Cinq Très Saintes Plaies de notre Seigneur Jésus-Christ ». Voici la partie qui concerne la plaie du côté :

« Louange et Gloire à Toi, très Bon Seigneur Jésus-Christ, pour la Très Sainte Plaie de Ton Côté.

Par cette Plaie Sacrée, par l’immensité de l’Amour que Tu as manifesté, à Longin autrefois, et maintenant encore à nous tous, par Ton Côté ouvert, je T’en prie Très Bon Jésus, Toi qui m’as purifiée par le Baptême de toutes les tâches originelles, délivre-moi de tout mal passé, présent et futur, par Ton Sang très Précieux encore offert et versé aujourd’hui sur toute la terre.

Par Ta mort très amère, donne-moi la grâce d’une Foi droite, d’une ferme Espérance et d’une Charité parfaite. Que je T’aime de tout mon Cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces ; fortifie-moi dans le bien, donne-moi une persévérance virile à Ton service, afin que je puisse Te plaire parfaitement maintenant et toujours. Amen. »

 

Source : Aleteia