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Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

13/05/2023

Le 13 mai, Notre Dame de Fatima

Le premier samedi du mois...

05/05/2023

Le premier samedi du mois...

Elle dit aussi : « A la fin mon Coeur Immaculé triomphera ! » (13 juillet 1917) « (…) Tous ceux qui, pendant 5 mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant 15 minutes en méditant sur les 15 mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

 

Au sujet de la dévotion au Coeur Immaculé de Marie, sœur Lucie (voyante de Fatima) écrit : « Les saints Cœurs de Jésus et de Marie aiment et désirent ce culte, parce qu’Ils s’en servent pour attirer les âmes à eux, et c’est là tous leurs désirs : sauver les âmes, beaucoup d’âmes, toutes les âmes. »

Source  : mariereine.com

 

Joseph, comme Marie son épouse, rayonnait par sa noblesse et son humilité

01/05/2023

Joseph, comme Marie son épouse, rayonnait par sa noblesse et son humilité
 

Les pères de famille trouvent en lui la plus belle personnification de la vigilance et de la sollicitude paternelle ; les époux, un parfait exemple d'amour, d'accord et de fidélité conjugal ; les vierges ont en lui, en même temps que le modèle, le protecteur de l'intégrité virginale ; que les riches comprennent par ses leçons, quels sont les biens qu'il faut désirer et acquérir au prix de tous ses efforts. Quant aux ouvriers, aux personnes de condition difficile, ils ont comme un droit spécial à recourir à Joseph et à se proposer son imitation.

 

Joseph, en effet, de race royale, uni par le mariage à la plus grande et à la plus sainte des femmes, regardé comme le père du Fils de Dieu, passe néanmoins sa vie à travailler et demande à son labeur d'artisan tout ce qui est nécessaire à l'entretien de sa famille.

 

Il est donc vrai que la condition des humbles n'a rien d'abject, et non seulement le travail de l'ouvrier n'est pas déshonorant, mais il peut, si la vertu vient s'y joindre, être grandement ennobli. Joseph, content du peu qu'il possédait, supporta les difficultés inhérentes à cette médiocrité de fortune avec grandeur d'âme, à l'imitation de son Fils qui, après avoir accepté la forme d'esclave, lui, le Seigneur de toutes choses, s'assujettit volontairement à l'indigence et au manque de tout. »

 

 

Pape Léon XIII,

Dans Quamquam pluries, 1889

 

«  Des modèles de prêtres pour aujourd’hui  »

22/04/2023

«  Des modèles de prêtres pour aujourd’hui  »

Les nouveaux béatifiés sont des modèles de foi et de charité. Entretien avec le Père Yvon Sabourin, religieux de Saint-Vincent-de-Paul et postulateur de la cause en béatification du Père Henri Planchat.

 

Le Père Henri Planchat était surnommé «  le chasseur d’âmes  »… D’où lui était venu ce surnom ?

Père Yvon Sabourin : Il avait gagné ce surnom grâce à son ministère et à sa personnalité. À l’époque, il s’occupait des Parisiens appartenant à ce que l’on nomme aujourd’hui les «  périphéries  », c’est-à-dire ceux qui sont éloignés de l’Église. Certains d’entre eux étaient même farouchement anticléricaux ! Il les approchait avec zèle et simplicité et ne s’offusquait jamais lorsqu’il était rejeté. Il savait reprendre en main la situation, par ses mots qui touchaient les cœurs, par sa délicatesse. Son but n’était pas simplement de s’occuper matériellement des pauvres, mais aussi spirituellement. Il était un «  chasseur  » car il voulait ramener les âmes au plus près de Dieu. Comme dirait le pape François, il portait sur lui l’odeur de ses brebis ! Il montre que l’Église doit être missionnaire partout. Les cinq béatifiés avaient cela en commun : regarder les âmes des gens qui étaient loin de Dieu avec le même regard que celui de Dieu sur ses enfants.

 

Ses derniers mots sont saisissants : «  Laissez-moi prier  »

Le Père Planchat a subi de nombreuses épreuves, aussi bien dans sa santé que par l’opposition qu’il a rencontrée au cours de son ministère en raison des jalousies suscitées par son succès pastoral ! Mais dès sa jeunesse, il avait été préparé par ses parents à être éprouvé. De sorte que, lorsqu’il l’était, il grandissait dans la foi. Cela fut son parcours tout au long de sa vie. Quand arrivent les derniers jours, quand il voit le calvaire et saisit qu’il va subir une passion qui ressemble à celle de Notre-Seigneur, il tombe à genoux. Son réflexe n’est pas de se plaindre. La violence qui s’abat sur lui est pourtant inouïe – il est criblé de sept balles, ses bras sont brisés –, et pourtant ses derniers mots sont un réflexe profond qui révèle sa dynamique spirituelle. En disant : «  Laissez-moi prier  », il montre que c’est dans l’épreuve que l’on s’ouvre au Seigneur et que l’on crie vers lui. Il était d’une grande humilité, il savait dire : «  Je ne suis rien sans toi, Seigneur.  »

 

Quel modèle ces béatifiés représentent-ils pour aujourd’hui ?

Certains de nos contemporains entretiennent un esprit de haine contre l’Église. Par exemple en profitant des scandales pour faire en sorte que les évêques ne puissent plus dire quoi que ce soit sur les questions bioéthiques. Nous vivons une période très difficile, aussi difficile que sous la Commune. Espérons que ces béatifications édifient les catholiques et ouvrent les yeux, afin de redécouvrir la beauté du ministère sacerdotal. Les cinq béatifiés sont des modèles de prêtres, d’autant plus importants dans ce contexte où nous sommes éprouvés par les scandales. Ce sont également des modèles de sainteté : s’il n’avait pas été martyrisé, nul doute que le Père Planchat aurait quand même été candidat à la béatification au nom de l’héroïsme de ses vertus ! Il me semble que le Seigneur a attendu cette béatification : elle aurait pu survenir dans les années 1950, puis au début des années 1960 lorsque Paul VI signe un décret en ce sens. Mais nous sommes alors en 1964 et mai 1968 vient tout arrêter… Aujourd’hui, le temps est opportun pour ces béatifications. L’Église a besoin de cette consolation !

 

Image : L’arrestation du Père Planchat.
Dessin de Charles Albert d’Arnoux,
dit Bertall, publié dans le Figaro en 1875.
 

Le mystère des stigmates

17/04/2023

Le mystère des stigmates

Il s'agit de l'affirmation audacieuse selon laquelle divers individus au cours des siècles (principalement des femmes), dont des centaines sont répertoriés dans le récent « Dictionnaire biographique des stigmatisés » publié par Brill dans le contexte de recherches historiques effectuées à l'Université d'Anvers, auraient mystérieusement expérimenté dans leur propre chair les plaies de Jésus lors de sa Passion. Ces plaies apparaîtraient et disparaîtraient sans explication médicale et, dans certains cas documentés, accompagneraient une expérience physique de la Crucifixion du Christ le Vendredi Saint. La stigmatisation la plus célèbre de l'histoire – et la seule officiellement reconnue par l'Église catholique – reste celle de saint François d'Assise au XIIIe siècle. Avec l'essor de la science moderne, cependant, de nombreuses controverses ont été déclenchées par l'observation de phénomènes analogues : certains stigmatisés ont fait l'objet d'enquêtes médicales approfondies, dont la Belge Louise Lateau (1850-1883), examinée par l'Académie royale de médecine de Belgique (1874-1875), la paysanne bavaroise Thérèse Neumann (1898-1962) ou le Padre Pio (Francesco Forgione) en Italie (1887-1968), qui a d'abord été condamné par l'Église catholique, avant d'être canonisé en 2002.

 

En France, la stigmatisée la plus célèbre a sans doute été Marthe Robin (1902-1981) de Châteauneuf-de-Galaure, qui aurait vécu la Passion du Christ tous les vendredis à partir de 1930-1931. Alitée, Marthe Robin se serait nourrie pendant des décennies plus ou moins exclusivement de l'Eucharistie (comme d'autres mystiques telles que Berthe Petit (1870-1943) ou la Bienheureuse Alexandrina da Costa (1904-1955). Marthe a été consultée par des dizaines de milliers de personnes de toutes les classes sociales, avec de multiples témoignages de son apparente connaissance de personnes et de situations qui lui étaient inconnues, phénomène observé également chez le Padre Pio.

 

Les disputes autour de la stigmatisation ont été âpres dès la publication des premières études scientifiques du phénomène au XIXe siècle. Certains médecins, tels que le Dr Antoine Imbert-Gourbeyre (1818-1912), prirent position en faveur de son authenticité, tandis que la psychiatrie naissante de l'école de Jean-Martin Charcot de la Salpêtrière à Paris, tenta d'assigner l'expérience religieuse extraordinaire à la catégorie de l’« hystérie ». Ce clivage entre scientifiques existe encore, même si les sceptiques actuels préfèrent évoquer des « troubles dissociatifs » chez les stigmatisés allégués.

 

Il est intéressant de noter que le phénomène de la stigmatisation est revenu sur le devant de la scène ces dernières années, notamment en Italie où les stigmates de Natuzza Evolo (1924-2009), particulièrement bien documentés, ont été étudiés par plusieurs scientifiques, dont des médecins et le physicien nucléaire Valerio Marinelli. Des chercheurs ont par ailleurs constaté l'étrange convergence de phénomènes quasi-identiques et simultanés sur plusieurs continents. Outre les signes externes classiques, au moins trois stigmatisés allégués semblent avoir fait des « prophéties » quasi-identiques au sujet d’événements mondiaux tels que la pandémie au cours de leurs expériences mystiques : le Brésilien Eduardo Ferreira (2015), Luz de Maria de Bonilla (Costa Rica, 2019) et Gisella Cardia (Italie, 2019), qui a fait l'objet d'une attention médiatique particulière au cours des dernières semaines, avec l’annonce d'une enquête diocésaine menée par l'évêque Marco Salvi de Civita Castellana.

 

Le cas de Gisella Cardia a donné lieu dans les médias italiens à des controverses qui rappellent celles du passé entre ceux qui font appel au surnaturel et ceux qui l'accusent de fraude ou d'illusion. Comme au XIXe siècle, c'est encore une fois la médecine qui pourrait jouer le rôle d'un arbitre potentiel entre croyants et sceptiques. Selon l'auteur Ferdinando Carignani (vidéo: 8:05), en 2018, une équipe médicale a assisté à l'expérience du Vendredi Saint de Gisella Cardia et a constaté que la température de son corps était inférieure au minimum nécessaire à la vie humaine. En 2022, Rosanna Chifari, médecin chirurgien et neurologue de Milan, a été présente avec Gisella le Vendredi Saint et a signalé la disparition très rapide et médicalement inexpliquée de ses lésions profondes peu après 15 heures (heure biblique de la mort du Christ), sans cicatrices. Le 24 mars 2023 (en compagnie de l'auteur de cet article), la Dr Chifari a de nouveau témoigné non seulement des stigmates apparents sur les mains de Gisella, mais aussi de l'exsudation spontanée d'huile parfumée qui s'en dégageait. Bien que les déclarations de la Dr Chifari aient suscité de fortes polémiques de la part des journalistes italiens, il sera intéressant de suivre l'évolution future de ces phénomènes allégués qui, à l'instar d'autres cas dans le monde, ne sont manifestement pas encore terminés.