06/10/2023
29/09/2023
Dans la spiritualité de Thérèse, la perspective du ciel est absolument fondamentale. C’est vers lui, vers sa véritable patrie, que tous ses désirs convergent. Et parmi les habitants du ciel, elle a porté une attention toute particulière aux anges, ses premiers habitants. En tout ce que Thérèse dit, il y a un enseignement très ancien, traditionnel, mais aussi très nouveau, plein de fraîcheur et d’originalité. Ce qu’elle dit des anges ne manque pas à la règle ! Voici un petit « bouquet » de quelques-unes de ses grandes intuitions sur le rôle des esprits célestes.
Un des premiers aspects qui captive le cœur de Thérèse, c’est que les anges manifestent à son égard un amour prévenant, semblable à celui de Jésus. Pour Thérèse, selon une formule bien ramassée, « le propre de l’amour [est] de s’abaisser » (Manuscrits A, f°2v). Les anges, puisqu’ils sont transformés dans l’amour, font à l’égard de Thérèse exactement ce que Jésus a fait pour elle : ils descendent du ciel, ils s’abaissent vers elle avec une sollicitude toute fraternelle. Comme elle le dit à son ange gardien (Poésies 46,1.2) :
Tu descends pour moi sur la terre
Et m’éclairant de ta splendeur
Bel Ange, tu deviens mon Frère,
Mon Ami, mon Consolateur !…
Connaissant ma grande faiblesse
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Ôter la pierre du chemin .
Un autre aspect, assez inédit, de la contemplation de Thérèse est, paradoxalement, la découverte, sous le regard des anges, de la très haute dignité de tout être humain. Chez Thérèse, on retrouve une sorte de vaccin universel contre la « gnose ». Jamais nous ne soupçonnons dans ses écrits un quelconque mépris de la chair. Lorsqu’elle contemple la vie du ciel et des esprits célestes, elle n’envie pas les anges parce qu’ils seraient immatériels et qu’ils échapperaient aux douleurs d’ici-bas.
Au contraire ! Ce sont plutôt les anges qui éprouvent une « sainte jalousie » à l’égard des hommes. Eux seuls ont été rejoints dans leur nature par le Verbe éternel ! Eux seuls ont la capacité de pouvoir imiter l’Amour infini de Jésus, un Amour qui s’est donné jusqu’à livrer sa vie, jusqu’à verser son sang en mourant sur la Croix. Voilà ce qu’elle fait dire à un séraphin dans une poésie (Poésies 3,89-97.) :
Je m’abîme en mon Dieu, je contemple ses charmes,
Mais je ne puis pour lui m’immoler et souffrir,
Je ne puis lui donner ni mon sang ni mes larmes
Malgré tout mon amour, je ne saurais mourir…
La pureté, de l’ange est le brillant partage
Son immense bonheur ne doit jamais finir,
Mais sur le Séraphin, vous avez l’avantage
Vous pouvez être purs, et vous pouvez souffrir !…
Mais la « jalousie » n’est qu’une manière de parler. En réalité, les anges sont pour Thérèse de véritables compagnons d’armes, animés du même zèle enflammé qu’elle, pour le salut des âmes. Alors qu’elle est encore limitée par l’espace-temps, enfermée dans les murs de son Carmel de Lisieux, c’est à eux qu’elle confie la mission de l’aider à faire aimer Jésus par toute la terre (Poésies 46,3.) :
Ô toi ! qui traverses l’espace
Plus promptement que les éclairs
Je t’en supplie, vole à ma place
Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon.
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom…
Les anges sont pour elles les relais de son désir absolument fou et universel de répandre la Charité dans le monde entier.
Thérèse ne s’arrête pas là ! À la fin de sa vie, les anges deviennent des modèles qui lui permettent de penser son apostolat futur dans le ciel. Voilà ce qu’elle écrit quelques semaines avant de mourir :
« Je compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de travailler encore pour l’Église et les âmes, je le demande au bon Dieu et je suis certaine qu’Il m’exaucera. Les Anges ne sont-ils pas continuellement occupés de nous sans jamais cesser de voir la Face divine, de se perdre dans l’Océan sans rivages de l’Amour? Pourquoi Jésus ne me permettrait-Il pas de les imiter ? » (Lettres 254.)
Mais au Ciel, Thérèse restera humaine tout de même. Comme elle le dit elle-même :
« Je crois que les Bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu’étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu’elle ne l’était sur la terre, c’est pour cela qu’ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous » (Lettres 263).
Parce qu’elle a vécu les mêmes combats que nous, Thérèse garde à l’égard de tous ceux qui la prie une sorte de proximité toute fraternelle.
Pour recueillir l’enseignement de Thérèse, voici quatre actes de foi que nous pourrions faire :
« Mon ange gardien descend du ciel vers moi avec un Amour qui vient du cœur de Jésus ! Il s’abaisse vers moi, il m’aime plus que je ne peux l’imaginer. »
« Il regarde avec émerveillement la capacité que j’ai de pouvoir m’offrir tout entier, avec mes souffrances, au Père, à l’imitation de Jésus sur la Croix. Voilà un privilège que j’ai et qu’il n’a pas. »
« Il veut se mettre à mon service pour m’aider à répandre la charité autour de moi. Il attend que je le prie pour aller visiter mes frères, à ma prière, pour les bénir à ma place. »
« Un jour, il me fera participer à ses propriétés célestes pour que je puisse, moi aussi, illuminer mes frères depuis le ciel. »
28/09/2023
“Si quelqu’un avait le bonheur de voir tomber le voile qui couvre ses yeux, il verrait avec quelle attention, avec quelle sollicitude les Anges se tiennent au milieu de ceux qui prient, au dedans de ceux qui méditent, sur le lit de ceux qui reposent, sur la tête de ceux qui gouvernent et qui commandent.” (saint Bernard de Clairvaux)
“Aie confiance en ton Ange gardien. Traite-le comme un ami intime : il l’est. Il saura te rendre mille petits services dans les affaires ordinaires de chaque jour.” (saint José Marie Escriva)
“Les Anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c’est-à-dire contre les démons.” (saint Jean de la Croix)
“[…] notre faiblesse, si des anges gardiens ne lui avaient été donnés, ne pourrait résister aux attaques nombreuses et puissantes des esprits célestes. Elle avait besoin pour cela de l’aide d’une nature supérieure. Nous savons qu’il en est ainsi par les paroles avec lesquelles le Seigneur fortifie Moïse tremblant et craintif : “Mon ange te précédera”.” (saint Hilaire)
Profitons de ces fêtes pour apprendre à mieux connaître ces esprits célestes et leur confier nos prières, à travers une neuvaine à saint Michel (ci-dessous) et aux neuf chœurs des anges ou une prière du matin à son ange gardien. Cela peut aussi être l’occasion de vivre de belles rencontres autour de ces événements avec Hozana !
Alice Ollivier pour Hozana.org
25/09/2023
Dans les années 1990, quand je suis allé dans le Karabakh, j’ai vu des montagnes et des églises du IVe siècle. Aujourd’hui, quand une église brûle, c’est comme une bibliothèque qui meurt, toute une part du patrimoine humain disparaît sous nos yeux. Cela m’attriste profondément. J’ai vécu en Syrie et au Liban, et j’ai vu ce qui s’est passé. Ne soyons pas naïfs. Il faut que le peuple français et le monde entier sachent que l’Azerbaïdjan ne s’arrêtera pas là, bien sûr. D’ailleurs, le président Aliyev n’a-t-il pas dit que, finalement, la capitale de l’Arménie, Erevan, est une terre ancestrale ? Pendant qu’Ursula von der Leyen était à Bakou pour collaborer avec lui, des soldats de l’armée régulière azérie torturaient des soldates arméniennes, les démembraient, les violaient et diffusaient les images sur les réseaux sociaux. Et la Fifa ou l’Eurovision se rendent là-bas, juste pour l’argent. Il y a trop de consciences faciles à manipuler. […]
Moi, je n’ai pas envie de commémorer un deuxième génocide. Je sais que non seulement l’Azerbaïdjan va essayer de le faire, mais qu’il va le faire en se cachant. Pour eux, la gageure n’est pas de conquérir l’Arménie, mais de l’éliminer et dire que c’est légitime. C’est tout. Pendant ce temps, les partenaires européens font semblant de ne pas comprendre, ferment les yeux et la communauté internationale oublie que c’est Staline qui, en 1921, a donné l’Arménie à la Turquie pour plaire à Mustafa Kemal qui faisait mine de se rapprocher de Lénine. Méconnaître ou oublier l’histoire, se taire ou ne rien voir, c’est participer à l’annihilation d’un peuple.
19/09/2023
Et pour cause, de son nom hébreu qui signifie “Qui est comme Dieu” : il est LA figure de la lutte du bien contre le mal et n’a de cesse de nous renforcer dans le combat spirituel. Par les temps qui courent, force est d’admettre que nous en avons bien besoin…
Saint Michel c’est donc un nom de gloire et de combat mais aussi et surtout un modèle à suivre de dévouement envers Dieu.
De lui, nous avons beaucoup à apprendre. Quel meilleur exemple que ce grand Archange pour cela ?
Alors à l’occasion de sa fête, pendant 9 jours à partir du jeudi 21 septembre, notre partenaire Hozana vous propose une neuvaine de prière : 3 minutes par jour pour approfondir sa foi et (ré)apprendre à prier avec saint Michel !
Durant cette neuvaine, un petit conseil : laissez-le vous guider et vous inspirer !
Inscrivez-vous ici pour participer
On peut faire aussi cette neuvaine dans coin !