Le blog du Temps de l'Immaculée.

Sainte Maria Maravillas de Jésus : une charité à l’échelle du monde

10/12/2024

 Sainte Maria Maravillas de Jésus : une charité à l’échelle du monde

Maria Maravillas Pidal y Chico de Guzman, attirée par la spiritualité carmélitaine et animée par son amour pour la Vierge Marie, entre au carmel de l’Escurial le 12 octobre 1919. Elle devient elle-même fondatrice d’une dizaine de couvents réformés et mène une action permanente de charité en faveur des pauvres, des déclassés, des sans-voix... Elle traverse les troubles des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole avec force et espérance. C’est une personnalité spirituelle majeure du XXe siècle, tant par la fécondité apostolique de son œuvre que par la multiplicité des dons extraordinaires qu’elle reçoit de Dieu.

Les raisons d'y croire


L’œuvre caritative de Maria Maravillas est invraisemblable. Respectant parfaitement son vœu de pauvreté, la sainte utilise l’entièreté des sommes énormes qui lui sont données pour de multiples œuvres de bienfaisance. Outre les communautés qu’elle fonde, elle soutient les nécessiteux, leur fait bâtir des logements, ainsi qu’une école et une clinique, sans pour autant avoir la moindre économie devant elle.


Elle mène une vie ascétique jusqu’à son dernier souffle, mangeant et dormant peu. À partir de 1931, lors d’une poussée d’anticléricalisme en Espagne, elle se met à veiller jour et nuit, depuis une fenêtre de son petit couvent de l’époque, sur une statue du Sacré-Cœur, car elle craint qu’elle ne soit profanée ou détruite. Depuis lors, elle ne dormira que trois heures par nuit, assise par terre, sans que ses facultés cognitives et son énergie subissent la moindre altération.
« Je ne veux vivre que pour imiter le plus possible la vie du Christ », écrit-elle (lettre 458). C’est son unique programme, sa seule directive. L’œuvre terrestre de mère Maria Maravillas, la charité et la pauvreté qu’elle manifeste jour après jour prennent leur source dans son désir d’imiter le Christ.

 

Jusqu’en 1964, elle fonde neuf carmels féminins et un carmel masculin. Ces communautés impressionnent aujourd’hui encore par l’éminente qualité spirituelle des religieux qui y vivent et par la charité qu’ils y pratiquent.


Excepté à son confesseur, elle tait les charismes extraordinaires qu’elle vit, sachant qu’ils ne sont pas l’essentiel de la vie chrétienne. Ainsi, mère Maravillas de Jésus ressemble à la grande sainte d’Avila, non seulement par son rôle de fondatrice de nombreux couvents carmélitains, mais encore par son union mystique avec Dieu. La publication de ses lettres a fait découvrir comment Dieu a agi en elle (Baldomero Jimenez Duque, Vie mystique de mère Maravillas de Jésus, son âme d’après ses lettres intimes, Éditions du Carmel, 2008).


Durant la guerre civile (1936-1939), mère Maria Maravillas de Jésus, menacée de mort par celui qui la questionne, pistolet au poing, répond avec une tranquillité invraisemblable : « Nous n’avons pas peur, nous désirons donner notre vie pour le Seigneur. » Finalement, elle en réchappera, tout comme les religieuses qui l’accompagnent.

 

À sa mort, le 11 décembre 1974, nombre de témoins rapportent des phénomènes insolites, en particulier un parfum extraordinaire de lys émanant de sa dépouille. Cet effluve est perçu pendant plusieurs heures par plusieurs dizaines de personnes, aussi bien des religieuses carmélites, des évêques, des prêtres, que des laïcs, croyants ou non.


Mère Maravillas de Jésus est béatifiée à Rome par saint Jean-Paul II le 10 mai 1998, vingt-trois ans seulement après son décès. En effet, son procès de canonisation est extrêmement rapide, notamment parce que les miracles obtenus par son intercession ne se font pas attendre ! Le miracle ayant permis la béatification a été estimé absolument inconcevable par les scientifiques, quelle que soit leur croyance religieuse : en 1976, une jeune fille nommée Salamanca Alfonsa Garcia Blazquez est guérie instantanément d’une agranulocytose primitive (grave pathologie sanguine).


Puis, en juillet 1998, Manuel Vilar, petit argentin de Nogoya, alors âgé de dix-huit mois, tombe dans une piscine contenant de l’eau stagnante et sale. Lorsqu’il est repêché, son cœur s’est arrêté de battre et il tombe dans un coma profond. Ses parents supplient sœur Maravillas de Jésus, qui vient alors d’être béatifiée, d’intercéder pour lui. Manuel sort subitement du coma et ne garde aucune séquelle de cet incident. Cette guérison a, elle aussi, été jugée « inexplicable » par l’ensemble du corps médical.

 

 

Lire + sur le site 1000 raisons de croire