Le blog du Temps de l'Immaculée.

Javier Milei : la gouvernance mondiale est en échec !

19/11/2024

Javier Milei : la gouvernance mondiale est en échec !

L'élection de Donald Trump donne des ailes aux américains du sud. Déclaration du président de la République argentine, Javier Milei, lors de la session II du sommet des dirigeants du G20, traduite par Conflits : 

Session II : « Réforme des institutions de la gouvernance mondiale ».

 

Chers membres de cette assemblée,

 

Les organismes et forums internationaux qui constituent aujourd’hui la communauté internationale ont été créés dans l’esprit que toutes les nations concernées pourraient se réunir pour coopérer sur une base volontaire, en tant qu’égales et autonomes, afin, entre autres, de sauvegarder les droits fondamentaux des personnes.

 

Ce principe est inscrit dans le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

 

Pourtant, aujourd’hui, près de 70 ans après l’inauguration de ce système de coopération internationale auquel nous participons, nous et le reste des nations du monde, il est temps de reconnaître que ce modèle est dépassé, il est temps de reconnaître que ce modèle est en crise, parce qu’il est depuis longtemps en contradiction avec son objectif initial.

 

Tout d’abord, parce que nous n’avons pas réussi à remplir le mandat de coopération internationale volontaire entre égaux.

 

Aujourd’hui, ce qui prévaut dans la communauté internationale est un schéma d’imposition. Il ne s’agit pas d’une coopération symétrique et autonome.

 

Deuxièmement, et surtout, parce que de nombreuses politiques promues avec insistance par la communauté internationale violent les droits les plus fondamentaux des citoyens du monde, à savoir le droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée.

 

En pensant au slogan de cette exposition, je crois que le concept de « gouvernance mondiale » est devenu l’étiquette de cet échec.

 

Car aujourd’hui, même si beaucoup n’osent pas le dire à voix haute, nombreux sont ceux qui, au sein de la communauté internationale, considèrent que la « gouvernance mondiale » est synonyme d’impositions de toutes sortes sur nos nations et nos citoyens.

 

Qu’il s’agisse de barrières à la production et au commerce, de mandats de censure sur la liberté d’expression, d’impositions culturelles ou de conditions d’accès au marché du crédit.

Le problème est que ces définitions ne sont pas des accords entre les parties, mais des exigences, car ceux qui osent avoir leur propre point de vue sont punis.

 

Pour nous, le consensus est toujours fondé sur un désaccord sain et un débat vigoureux. Mais aujourd’hui, le désaccord est scandaleux, et le débat n’est ni vigoureux ni sain. Il n’y a pas d’égalité souveraine qui le permette et, par conséquent, le régime international devient un corset qui nous étouffe.

 

La preuve en est que, dans divers milieux, nous avons même été accusés de promouvoir des discours de haine, d’être antidémocratiques ou de représenter un danger pour les droits de l’homme, simplement parce que nous avons une opinion dissidente.

 

Cela signifie que les mécanismes de la gouvernance mondiale n’offrent pas de canal pour une conversation entre égaux. Ils n’offrent que deux voies : la soumission ou la rébellion.

 

Eh bien, plutôt que d’être des esclaves, nous préférons la rébellion. Je saisis donc cette occasion pour clarifier la position de cette administration sur certains des slogans de la mal nommée « gouvernance mondiale ».

 

S’il s’agit de restreindre la liberté d’opinion, ne comptez pas sur nous [no cuenten con nosotros en version originale].

 

S’il s’agit d’empiéter sur les droits de propriété des individus par le biais de la fiscalité et de la réglementation, ne comptez pas sur nous.

 

S’il s’agit de limiter le droit des pays à exploiter librement leurs ressources naturelles, ne comptez pas sur nous.

 

S’il s’agit d’inventer des privilèges de sexe, de race, de classe ou de toute autre minorité, et de nier le principe d’égalité devant la loi, ne comptez pas sur nous.

 

S’il s’agit d’imposer une plus grande intervention de l’État dans l’économie, nous sommes exclus.

 

Nous pensons que la coopération internationale peut être bénéfique pour tous, oui, mais cela exige le respect de la souveraineté des nations et des droits individuels de leurs citoyens.

 

Après tout, c’est l’essence même de notre programme de liberté et c’est la direction que devrait prendre, selon nous, tout effort de réforme des institutions de la gouvernance mondiale.

 

Tout comme il y a eu une course à l’espace au XXe siècle, nous pensons que les prochaines décennies seront marquées par une autre course. Une course à la fiscalité et à la déréglementation, où les pays qui préservent la liberté des individus prospéreront. Ceux qui libèrent les forces productives. Ceux qui récompensent l’innovation au lieu de la punir. En d’autres termes, ceux qui s’attaquent aux vérités que la communauté internationale a négligées au cours des dernières décennies.

 

Aujourd’hui, nous nous engageons à être à l’avant-garde de cette course.

 

Et nous avons la foi et l’espoir que la communauté internationale reviendra aux principes qui lui ont donné vie : la coopération volontaire de nations souveraines sur un pied d’égalité, en défense de la liberté des individus.

 

Brève revue de presse

Bruno Retailleau est  pour
repousser la reprise du texte
sur l’euthanasie

19/11/24
Le débat sur la fin de vie fait une fois de plus surface en France. Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à reprendre l’examen du texte sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté en janvier 2025, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a exprimé son désaveu de cette législation. 

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Etats généraux 
du patrimoine religieux

19/11/24
Les États généraux du patrimoine religieux, dont le compte rendu a été publié, lundi 18 novembre, confirment une tendance en forte hausse de la désacralisation des édifices religieux en France. Entre 2015 et 2023, 274 édifices cultuels ont été désacralisés dans 87 diocèses (sur 94 diocèses au total, sept n’ont pas répondu à l’enquête). Actuellement, 1 679 édifices sont fermés à l’année.

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La Bible : Dieu qui nous parle ?

18/11/24

Dans l’émission En Quête d’esprit, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :

Abbé Henri VALLANÇON, Bibliste & professeur au séminaire de Rennes
P. Étienne MÉTÉNIER, prêtre de la communauté des béatitudes
Hervé JOACHIM, consultant

 

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L'évêque Strickland a montré qu'il est un prophète des temps modernes avec son discours devant l'USCCB

17/11/24

L'évêque Strickland a choisi de se battre en dehors de la réunion des évêques américains : il a affronté l'expansion de Babylone. Certains pourraient le qualifier de « fou », mais, tel un vrai prophète, il s'est blotti près du Christ au corps brisé, portant sa croix sur ses épaules.

Ici sur LifeSite

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Père Pasolini, exégèse arc-en-ciel
à la Maison Papale

16/11/24
Jonathan et David, le centurion et le serviteur : le néo-prédicateur du pape promeut une exégèse biblique imaginative pour normaliser l'homosexualité. La proximité importante avec le Père Rupnik et le Centre Aletti. Un autre point pour "l'  équipe supplicans de Fiducia ".
La Nuova Bussola

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Notre-Dame de Paris : les bonnes surprises sur le déroulé de la réouverture

14/11/24
Dans moins d'un mois, Notre-Dame de Paris se révèlera de nouveau dans toute sa splendeur au monde entier. Thomas Jolly n'a pas été retenu pour la liturgie, on respire !
Les grandes lignes des cérémonies d'ouverture ici sur Aleteia.

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“Il est urgent de valoriser l’apport vital du catholicisme à la société , 
et son rôle indispensable
à la cohésion sociale”

14/11/24

Extrait d’un entretien donné par Aymeric Pourbaix dans le JDD, à l’occasion du centième anniversaire de l’hebdomadaire France catholique :

Lire dans le Salon Beige

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Réouverture de Notre-Dame de Paris : finalement Emmanuel Macron s’exprimera sur le parvis

13/11/24

Finalement, le président de la République s’exprimera «sur le parvis», ce qu’a confirmé mercredi l’archevêque de Paris Monseigneur Ulrich, de façon à ne pas faire d’entorse à la loi de 1905, qui prévoit une stricte séparation entre l’Église et l’État ; ni à la tradition, qui veut que les prises de parole politiques se tiennent hors les lieux de culte.

Dans son intervention, le chef de l’État «remerciera tous ceux qui ont contribué à sauver Notre-Dame et à la restaurer», fait-on savoir dans son entourage.

Une cérémonie liturgique est prévue le samedi 7 décembre, avant une messe le lendemain. Emmanuel Macron entend prononcer un discours assez court.


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Refus du vaccin : condamné
à verser 12,7 millions
à une employée catholique

13/11/24

Licenciée pour avoir refusé le vaccin contre le COVID-19 en raison de ses convictions religieuses, Lisa Domski a obtenu gain de cause devant la Cour fédérale de Detroit. Le jury a condamné Blue Cross Blue Shield of Michigan à lui verser 12,7 millions de dollars.

 

Lire + sur l'Homme Nouveau

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Le Cardinal Müller : « pourquoi les catholiques ont choisi Trump et pourquoi l’Église doit briser
les tabous sur les migrants »

12/11/24

Dans une interview accordée au média italien Il Tempo le 9 novembre dernier , le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, revient sur l’impact de l’élection de Donald Trump et sur la manière dont les catholiques américains ont contribué à sa victoire.

 

Article de Tribune Chrétienne

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Toulouse : le spectacle ténébreux

10/11/24

L'opéra urbain « La Porte des ténèbres » qui a occupé les rues de Toulouse du 25 au 27 octobre, n'a pas fait l'unanimité comme disait le souhaiter son directeur artistique. Issu du festival « Hellfest » (fête de l'enfer) de Clisson (Loire-Atlantique), il cumule des symboles sataniques que dénoncent les Églises chrétiennes, catholique et protestante.

 

Ph.Oswald sur LSDJ ici

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