Le blog du Temps de l'Immaculée.

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Beau témoignage d'une convertie de l'Islam

12/03/2025

Beau témoignage d'une convertie de l'Islam

Les origines troubles de Călin Georgescu

12/03/2025

Les origines troubles de Călin Georgescu

Alors que les Ă©lections prĂ©sidentielles ont Ă©tĂ© annulĂ©es en Roumanie Ă  la suite de la victoire surprise de Călin Georgescu en novembre dernier, Anca Maria Cernea, fille d’un opposant catholique au rĂ©gime communiste de Roumanie qui a payĂ© de 17 ans de prison et de tortures sa fidĂ©litĂ© Ă  sa foi, a dĂ©noncĂ© le rĂŽle de la Russie dans cette Ă©lection qu’elle juge pipĂ©e. Cette spĂ©cialiste du « marxisme culturel » a donnĂ© une passionnante interview au mĂ©dia polonais wPolityce.pl, qui a Ă©tĂ© reprise et traduite en anglais par le site conservateur roumain În Linie Dreaptă. Nous vous en proposons la traduction que nous publierons en deux Ă©pisodes. Dans cette premiĂšre partie, voici le propos introductif d’Anca Maria Cernea oĂč elle dresse le portrait mĂ©connu de cet homme politique qu’on a voulu prĂ©senter comme sorti de nulle part, mais dont les liens avec la Russie sont multiples et anciens, dit-elle, tout comme ceux avec le communisme.

 

Le message d’Anca Maria Cernea va Ă  l’encontre de ce qu’imaginent bien des EuropĂ©ens au sujet de cet homme qu’ils voient comme un « extrĂ©miste de droite » ou, pour ceux qui lui sont favorables, un homme de droite traditionnelle. Elle affirme qu’il a occultĂ© ses cĂŽtĂ©s pro-russes afin de pouvoir sĂ©duire le public conservateur, non sans l’aide dĂ©cisive des rĂ©seaux sociaux et en particulier TikTok, aux mains de la Chine.

 

Le Dr Cernea met en garde, comme elle le dit elle-mĂȘme vers la fin de ce long entretien, contre la stratĂ©gie russe qui cherche Ă  utiliser les « deux ailes » politiques que sont la gauche progressiste d’un cĂŽtĂ© et les faux chrĂ©tiens, faux patriotes de l’autre : « Les Russes essaient d’utiliser “dialectiquement” les deux ailes selon la stratĂ©gie des ciseaux, tout en veillant Ă  ce qu’aucun conservatisme normal ne puisse se manifester », assure-t-elle dans la conclusion que nous publierons en deuxiĂšme partie.

 

En attendant, voici son portrait de Călin Georgescu, en soulignant d’abord ce qu’il n’est pas. – J.S.

 

 

Anca Maria Cernea dresse le portrait de Călin Georgescu
 

Plutît que de dire qui il est, il est important de souligner qui il n’est pas.

 

Georgescu n’est pas un patriote. Il n’est pas un souverainiste. Il n’est pas un « candidat indĂ©pendant ». Il n’est pas un chrĂ©tien conservateur. Il n’est pas un combattant de la libertĂ© qui affronte l’Etat profond.

 

Pour la plupart des gens ici, Georgescu est simplement apparu de nulle part. J’estime que 8 citoyens sur 10 qui ont votĂ© pour lui n’avaient pas entendu parler de lui un mois avant les Ă©lections. Sa campagne frauduleuse sur les rĂ©seaux sociaux, soutenue par la Russie et la Chine, a rĂ©ussi Ă  cacher soigneusement son vrai visage au public, en Roumanie et Ă  l’étranger.

 

Un homme qui compte sur les ennemis de son pays pour accĂ©der au pouvoir, et qui devra plus tard leur rendre la pareille et servir leurs intĂ©rĂȘts, n’est pas un patriote. Un homme qui a proclamĂ© que dans notre pays il n’y aurait « plus de partis politiques » ne peut pas non plus ĂȘtre un combattant de la libertĂ©.

 

Avant le premier tour des Ă©lections, peu de gens ici Ă©taient au courant de la sympathie dĂ©clarĂ©e de Georgescu pour la Russie, de ses contacts avec Alexandre Douguine, de sa promesse de retirer notre pays de l’OTAN ou de remettre en question le bouclier antimissile amĂ©ricain installĂ© en Roumanie.

 

 

Călin Georgescu, cet inconnu


A l’époque oĂč Sputnik, le site officiel de la FĂ©dĂ©ration de Russie, fonctionnait encore lĂ©galement, le nom de Georgescu y Ă©tait trĂšs souvent mis en avant. Sputnik le prĂ©sentait comme la plus grande chance pour la Roumanie, ils disaient que « des millions de Roumains le voulaient comme Premier ministre » – ce qui Ă©tait bien sĂ»r un mensonge grossier, puisque personne, Ă  part quelques journalistes ou autres chercheurs, ne s’intĂ©ressait Ă  cet individu Ă  l’époque.

 

Mais lors de sa rĂ©cente campagne pour les Ă©lections lĂ©gislatives, il n’a pas Ă©tĂ© fait mention des relations de Georgescu avec la Russie, et ce pour une raison simple : il n’aurait pas obtenu les votes qu’il a obtenus.

 

RĂ©cemment, lors d’une conversation avec des journalistes Ă©trangers sympathisants, Georgescu a accusĂ© l’OTAN d’ĂȘtre responsable de l’annulation du premier tour des Ă©lections, l’OTAN essayant prĂ©tendument de se dĂ©barrasser de lui, car il veut la paix et l’OTAN veut la guerre. Voici un extrait d’un reportage de Sky News du 7 dĂ©cembre :

« Il (Georgescu) a affirmĂ© que la Cour (la Cour constitutionnelle roumaine) avait subi des pressions pour annuler les Ă©lections de la part d’un groupe de pays de l’Union europĂ©enne et de l’OTAN dĂ©terminĂ©s Ă  renverser la dĂ©mocratie dans son pays, en raison de leur volontĂ© de maintenir la guerre en Ukraine. Ils ont besoin de la guerre et veulent protĂ©ger leurs chĂšques », m’a-t-il dit. « L’OTAN est passĂ©e de la dĂ©fensive Ă  l’offensive et nous ne pouvons pas l’accepter. Ne me poussez pas Ă  la guerre, car ce n’est pas dans mon intĂ©rĂȘt. Mais ils ont besoin de la guerre. »

Un candidat avec un programme explicitement pro-russe et anti-OTAN n’aurait pas pu se qualifier pour le second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles.

 

Pour Anca Maria Cernea, la Russie représente la plus grande menace pour la souveraineté de la Roumanie
Il a dĂ» occulter tous ces Ă©lĂ©ments, car la Russie reprĂ©sente la plus grande menace pour la souverainetĂ© de la Roumanie, et les dirigeants russes actuels ont formulĂ© des menaces trĂšs explicites contre notre pays. Tout au long de notre histoire, aucune occupation ennemie n’a Ă©tĂ© aussi malfaisante et destructrice que celle de la Russie. L’OTAN est l’alliance qui garantit notre souverainetĂ©, notre sĂ©curitĂ© et notre existence au sein de la civilisation dans laquelle nous voulons vivre.

 

Georgescu se prĂ©sente Ă©galement comme un conservateur, un chrĂ©tien orthodoxe, et de nombreux prĂȘtres orthodoxes et pasteurs Ă©vangĂ©liques ont fait campagne pour lui au sein de leurs communautĂ©s. La plupart d’entre eux, sinon tous, ignoraient ses idĂ©es New Age, son utilisation de symboles occultes, son inspiration Osho (oui, Rajneesh, le gourou et chef de secte pro-soviĂ©tique, anti-chrĂ©tien et partisan de la libĂ©ration sexuelle), et les attaques qu’il avait lancĂ©es contre l’Eglise chrĂ©tienne lors de dĂ©clarations antĂ©rieures.

 

Călin Georgescu est la personnalitĂ© publique roumaine qui fait l’apologie la plus Ă©hontĂ©e, la plus audacieuse et la plus tĂ©mĂ©raire du mouvement terroriste et antisĂ©mite de l’entre-deux-guerres « LĂ©gion de l’Archange Michel », dirigĂ© par Zelea Codreanu, et du dictateur militaire Ion Antonescu, fidĂšle alliĂ© d’Hitler.

 

Pendant la derniĂšre phase du rĂ©gime de Ceaușescu, cherchant Ă  lĂ©gitimer le dictateur en faisant appel Ă  une tradition plus ancienne, certains cercles de la Securitate ont associĂ© ces deux rĂ©fĂ©rences historiques (plutĂŽt incompatibles) Ă  l’idĂ©ologie communiste afin de crĂ©er une mythologie national-communiste. Cela a Ă©galement permis d’effacer le souvenir de la tradition dĂ©mocratique trĂšs forte de la Roumanie de l’entre-deux-guerres. Georgescu est l’expression de cette synthĂšse national-communiste. Elle a ensuite Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en Russie par Douguine et Poutine.

 

Comme Poutine, Georgescu dit regretter l’URSS (communiste)
Une autre information importante que la plupart ignorent est que Călin Georgescu a Ă©galement clairement exprimĂ© ses regrets au sujet de l’effondrement de la dictature communiste. Voici une citation de sa propre main : « Tout ce qui s’est passĂ© en 1989, je vous le dis clairement, n’était qu’une action, Ă  savoir un coup d’Etat, pour que l’Occident pille les ressources et rĂ©duise la population en esclavage. »

 

Rien d’étonnant Ă  ce qu’il pense ainsi, car sa carriĂšre est en lien avec les vestiges les plus sombres du rĂ©gime communiste. C’est prĂ©cisĂ©ment ce systĂšme pervers qui a façonnĂ© Georgescu depuis sa plus tendre enfance, et il en a toujours fait partie. En faisant des recherches sur sa biographie officielle, on peut trouver, par exemple, cette information intĂ©ressante, malheureusement sans dĂ©tails :

« AprÚs avoir obtenu son diplÎme en 1986, il a acquis une expérience supplémentaire en effectuant des missions au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. »

 

Cela soulĂšve une sĂ©rie de questions troublantes. Avant dĂ©cembre 1989, sous le rĂ©gime de Ceaușescu, alors qu’il Ă©tait trĂšs difficile d’obtenir un passeport et d’aller acheter du savon en Bulgarie, pays socialiste voisin, ce jeune pĂ©dologue (spĂ©cialisĂ© dans l’étude des sols) s’est rendu au Royaume-Uni et aux Etats-Unis !

 

Et « en missions » ! Qui envoyait en « mission » Ă  cette Ă©poque ? Qu’a-t-il rĂ©ellement fait au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ? Quel type d’« expĂ©rience » y a-t-il acquise ? AprĂšs 1989, la carriĂšre de Georgescu a continuĂ© Ă  ĂȘtre liĂ©e Ă  des personnes du groupe pro-russe au sein des anciennes structures du rĂ©gime communiste. Ils ont rĂ©ussi Ă  s’emparer du pouvoir en dĂ©tournant la rĂ©volution roumaine de 1989, sous la direction d’Ion Iliescu. Ces pro-russes, dont certains se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre de purs agents russes, avaient Ă©tĂ© marginalisĂ©s par Ceaușescu, qui craignait que les Russes ne le renversent. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©activĂ©s par Iliescu et nommĂ©s Ă  des postes stratĂ©giques.

 

C’est Ă  ce moment-lĂ  que Sergiu Celac, ancien traducteur personnel de Nicolae Ceaușescu, qui avait par la suite perdu les faveurs du dictateur, est devenu ministre des Affaires Ă©trangĂšres de Roumanie (dĂ©but 1990). Pour sa part, le ministre Celac a travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec Mihail Caraman, le cĂ©lĂšbre espion du KGB, qui a Ă©tĂ© nommĂ© par Iliescu vice-ministre de la DĂ©fense nationale en janvier 1990, pour devenir peu aprĂšs le chef du Service de renseignements extĂ©rieurs (SIE) nouvellement rĂ©organisĂ©. Caraman avait Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte du cĂ©lĂšbre rĂ©seau qui porte son nom, lequel avait espionnĂ© l’OTAN pour le compte des SoviĂ©tiques pendant la guerre froide, causant des dommages considĂ©rables Ă  l’Organisation de l’Atlantique Nord.

Călin Georgescu Ă©tait un proche collaborateur de Celac Ă  cette Ă©poque. C’est ainsi qu’il a commencĂ© Ă  occuper successivement divers postes au sein du gouvernement.

 

Les liens de Călin Georgescu avec le renseignement polonais
Compte tenu de ces liens Ă©troits, les journalistes et autres analystes ont conclu Ă  juste titre que Georgescu est un produit de cet entourage particulier, l’effet de l’hĂ©ritage de Caraman. Ces cercles sont l’homologue roumanophone des cercles WSI (Wojskowe SƂuĆŒby Informacyjne, le service de renseignement de l’armĂ©e polonaise.* Les cercles du WSI en Pologne sont-ils « anti-establishment », ou font-ils eux-mĂȘmes partie intĂ©grante de l’Etat profond ?

 

[*WSI, le service de renseignement de l’armĂ©e polonaise, crĂ©Ă© en 1991 et liquidĂ© Ă  la suite de la dĂ©cision du Sejm en 2006. Selon le rapport Ă©tabli Ă  cette occasion, connu sous le nom de « rapport Macierewicz », du nom du vice-ministre de la DĂ©fense chargĂ© d’enquĂȘter sur le WSI et de le dissoudre (voir le texte intĂ©gral du rapport en anglais ici https://archive.org/stream/MacierewiczReportOnLiquidationOfThePolishMilitaryInformationServices/WSI_Report_full_djvu. .txt), le WSI a non seulement manquĂ© Ă  ses obligations lĂ©gales (il n’a pas rĂ©ussi Ă  capturer un seul espion russe), mais a Ă©galement agi en violation de la loi, en utilisant ses agents (parmi lesquels de nombreux anciens membres de la police politique communiste) pour infiltrer la politique, la presse, la diplomatie, la justice, l’industrie, le commerce, le tourisme, l’éducation, et pratiquement tous les domaines de la sociĂ©tĂ©, afin de promouvoir les intĂ©rĂȘts de l’ancienne nomenclature communiste liĂ©e Ă  la Russie ainsi que les intĂ©rĂȘts Ă©trangers hostiles Ă  la Pologne. Pratiquement, WSI fonctionnait comme une vaste agence russe. Ils se sont Ă©galement impliquĂ©s dans des activitĂ©s carrĂ©ment mafieuses : la mafia du carburant, le commerce des armes, les contacts avec des organisations terroristes internationales.]

 

Traduction de travail par Jeanne Smits

 

La 2Ú partie pour les passionnés ici

Message de Călin Georgescu

11/03/2025

Message de Călin Georgescu

En France nous ne connaissons pas cet homme et ne savons pas s'il a bénéficié "d'ingérences russes" pour s'imposer au premier tour des élections présidentielles. Mais lorsqu'un ancien commissaire européen a confirmé sur RMC que la Commission Européenne est intervenue légalement pour bloquer le processus électoral, le citoyen lambda est en droit de se poser des questions sur la nature de cette loi. Nos présidents et candidats de tous bords n'ont-ils jamais reçus de financements de l'étranger ?
Ce site ne prend pas parti, au lecteur de se faire son opinion en écoutant celle de Thierry Breton sur le lien ci-dessus, puis en lisant le message de Călin Georgescu ci-aprÚs :

“Vous avez eu l’occasion de voir l’enfer : nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. Gardez la foi. Merci, ce fut un honneur d’ĂȘtre ensemble dans cet appel historique !”

 

« Dans cette campagne, dans cet appel – comme je l’ai nommĂ©, il ne s’agissait pas de moi. Pour moi, ce qui comptait, c’était vous, le peuple, pas moi. Il ne s’agissait pas et ne s’agit pas de l’homme Călin Georgescu. Cela aurait pu ĂȘtre n’importe quelle autre personne mais le systĂšme n’accepte personne en dehors de lui. C’est pourquoi j’ai dit que nous ne devons changer le systĂšme. Pratiquement, n’importe lequel d’entre vous aurait pu ĂȘtre Ă  ma place et devenir prĂ©sident en disant la vĂ©ritĂ© et en souhaitant le bien de ce pays. Bien sĂ»r, le systĂšme n’aurait pas acceptĂ© ces idĂ©es et ce discours.

 

Pour la premiĂšre fois en 35 ans, moi, Ă  vos cĂŽtĂ©s, je suis venu et j’ai dit la vĂ©ritĂ©. J’ai parlĂ© de corruption, des droits bafouĂ©s du peuple, des humiliations et des injustices auxquelles nous sommes soumis. Et surtout, j’ai proposĂ© des solutions, Ă  travers le Programme de Pays Nourriture-Eau-Énergie. Clair et prĂ©cis, c’est-Ă -dire par nous-mĂȘmes, indĂ©pendants, souverains et dignes.

 

J’ai demandĂ© la paix entre nous tous, la paix pour notre pays, la paix dans le monde et j’ai demandĂ© au SystĂšme d’ĂȘtre au service des gens, travailler pour eux. J’ai Ă©tĂ© et je veux rester un PrĂ©sident de la Paix. Je voulais que Bucarest soit la capitale de la paix et que la Roumanie soit une Suisse de l’Est. Pour y parvenir, nous devons regarder la rĂ©alitĂ© en face. Au lieu de dire que dans le pays, il coule du lait et du miel, comme le disent les politiciens du SystĂšme, je suis venu devant vous et j’ai dit que jusqu’à ce que le lait et le miel coulent, il y a actuellement pauvretĂ© et tristesse, et je ne veux plus ça pour mon peuple.

 

J’ai dit que je voulais que les Roumains de l’étranger reviennent chez eux et je crois que c’est lĂ  que j’ai le plus contrariĂ© les intĂ©rĂȘts de l’Union EuropĂ©enne, car ils ne veulent pas que vous rentriez chez vous, ils ont besoin de travailleurs dans tous les domaines. Avez-vous vu ou entendu, en dehors de moi, un autre candidat Ă  la prĂ©sidence dans cette campagne, dans cet appel, parler de corruption alors que nous sommes le pays le plus corrompu d’Europe ? Non ! Ils ne parlent pas de corruption. Pourquoi donc ? Devant le SystĂšme, quand vous dites la vĂ©ritĂ©, vous commettez le pĂ©chĂ© capital. Dire la vĂ©ritĂ© est une rĂ©bellion, une vĂ©ritable rĂ©volution. Ils ne veulent pas entendre la vĂ©ritĂ© parce que la vĂ©ritĂ© fait mal et ils veulent alors censurer nos droits Ă  tout prix et nous faire vivre dans leur mensonge pour toujours. Le systĂšme est violent physiquement et psychiquement, sa violence vient de la haine profonde qu’il a envers le peuple qu’il devait protĂ©ger et non abuser. La violence a commencĂ© de l’intĂ©rieur du SystĂšme vers le peuple et non l’inverse.

 

Je vous remercie tous, je sais que dans vos cƓurs brĂ»le le sentiment d’injustice et il est normal que ce soit ainsi. Mais soyons honnĂȘtes avec nous-mĂȘmes. Nous sommes arrivĂ©s ici aussi Ă  cause de nous, de tous ceux qui ont regardĂ© de loin, qui se sont reposĂ©s sur les autres au lieu de se reposer sur nous-mĂȘmes. Nous avons cru qu’il viendrait quelqu’un pour nous sauver, que quelqu’un agirait Ă  notre place. Cela ne peut pas ĂȘtre possible. Nous avons eu tort de laisser tout entre les mains des autres pendant 35 ans, de l’Union EuropĂ©enne, pour l’argent, de l’OTAN, pour la dĂ©fense, des États-Unis, pour nous sauver mĂȘme de nos propres choix. Nous en sommes venus Ă  dĂ©pendre des autres et maintenant nous avons rĂ©alisĂ© que nous ne sommes pas capables de dĂ©cider par nous-mĂȘmes.

 

Il y a 6 mois, je vous ai appelĂ©s Ă  une prise de conscience. C’était ma mission, en expliquant et en exposant la rĂ©alitĂ© dans laquelle nous nous trouvons.

 

La mission a Ă©tĂ© accomplie. Le peuple roumain s’est rĂ©veillĂ© pour pouvoir se sauver et il en est capable, c’est certain. Ce n’est pas la mission d’un homme, encore moins de la mienne, de sauver le peuple roumain et en aucun cas personne ne peut le faire seul. Personne ne pourrait reconstruire ce que d’autres ont dĂ©truit en 35 ans. La mission de changer les choses pour le mieux appartient Ă  un pays entier, Ă  tout un peuple, pas Ă  un seul homme. C’est pourquoi j’ai constamment parlĂ© d’un appel entre nous et tous ensemble avec Dieu.

 

La libertĂ© suppose que vous soyez tous libres dans votre conscience. Les choix justes ont toujours Ă©tĂ© entre vos mains et dans vos cƓurs, et ici je ne parle pas seulement des Ă©lections Ă©lectorales mais de tout type de choix. Vous ĂȘtes ceux qui devez choisir ce que vous voulez pour l’avenir et j’espĂšre de tout cƓur qu’à partir de maintenant, vous le ferez avec toute votre conscience. Je considĂšre que ma mission a Ă©tĂ© accomplie. J’ai exposĂ© le dĂ©mon dans toute sa laideur par tout ce que j’ai pu faire, par toute mon ĂȘtre. Maintenant, une fois que vous voyez Ă  quoi ressemble l’enfer, c’est le choix de chacun de faire le pacte avec le diable ou de rester dans la foi en Dieu.

 

Ensemble, nous avons parcouru un chemin de Golgotha. Nous avons sacrifiĂ© et espĂ©rĂ© chacun de nous. AprĂšs 2000 ans, nous sommes dans le mĂȘme Ă©tat : nous portons notre croix. Tout est comme cela doit ĂȘtre. Il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre rapides dans le jugement et de nous condamner les uns les autres. J’espĂšre qu’au cours de ces mois, j’ai ouvert les esprits et les Ăąmes Ă  la vĂ©ritĂ©. J’ai exposĂ© le monde rĂ©el dans lequel nous vivons. Au-delĂ  des mĂ©taphores bibliques, vous avez maintenant eu l’occasion de voir la vĂ©ritable vĂ©ritĂ© de vos propres yeux.

 

Ce qui se passe prouve que nous ne sommes libres ni en Roumanie, ni en Europe. On essaie par tous les moyens de nous pousser vers une soumission totale. Lors de la soi-disant pandĂ©mie, le premier test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, lorsque nous avons Ă©tĂ© enfermĂ©s chez nous, l’armĂ©e est sortie dans les rues et on nous a interdit la foi, les Ă©glises et les enterrements. À ce moment-lĂ , nous avons Ă©chouĂ© au test. Peu de gens sont sortis pour dire que ce qui se passait n’était pas normal. Mais il est important qu’il y en ait eu. Le systĂšme nous a testĂ©s. Il a appris et compris que la majoritĂ© d’entre nous sommes susceptibles de nous soumettre facilement.

 

AprĂšs ce qui s’est passĂ© aujourd’hui Ă  la CCR, je resterai fermement dans mon appel pour la libertĂ©, la dĂ©mocratie, la paix et la dignitĂ©. Si vous souhaitez soutenir quiconque dans la signature de listes pour une candidature, je vous prie de le faire comme votre conscience vous le dicte.

 

Il semble qu’en ce moment, la dĂ©mocratie et la libertĂ© rendent leur dernier soupir, et c’est pourquoi nous devons montrer plus que jamais, de maniĂšre dĂ©mocratique et en paix, que notre choix compte jusqu’au dernier moment.

 

Nous sommes le peuple, nous restons la Roumanie. Je vous remercie, c’était un honneur d’ĂȘtre ensemble dans cet appel historique. »

 

Sur X, Călin Georgescu a également ajouté :

« 1er mars 2025 – Aujourd’hui, les maĂźtres ont dĂ©cidĂ© : pas d’égalitĂ©, pas de libertĂ©, pas de fraternitĂ© pour les Roumains. Vive la France et Bruxelles, vive leur colonie appelĂ©e la Roumanie ! Alors que l’AmĂ©rique redevient grande, l’Europe et la Roumanie, soumises Ă  la dictature, sont devenues mesquines et corrompues. Notre indiffĂ©rence, ainsi que celle de nos partenaires, sera payĂ©e par l’ñme brisĂ©e de ce peuple en ce moment, mais je vous assure que les choses ne resteront pas ainsi ! Le mal du systĂšme ne vaincra pas, leur mal ne nous vaincra pas ! Nous sommes le peuple ! Nous sommes la Roumanie ! Je vous remercie.”

 

 

Massacres de chrétiens en Syrie

11/03/2025

Massacres de chrétiens en Syrie

11 mars - St Euloge

10/03/2025

11 mars - St Euloge

En 850, les musulmans, qui tolĂ©raient jusqu’alors les chrĂ©tiens tout en leur imposant un lourd tribut, se mirent Ă  les persĂ©cuter ouvertement, sous l’émirat d’Abd al-Rahman II.

 

Euloge se rĂ©vĂ©la alors comme un vrai guide des chrĂ©tiens de Cordoue : les encourageant et les soutenant dans leur foi, il les dĂ©tournait de la tentation de l’apostasie et les exhortait plutĂŽt au martyre. Sa rĂ©putation Ă©tait devenue si grande qu’il fut Ă©lu Ă©vĂȘque de la ville en 858. Le nouvel Ă©mir, Muhammad Ier, fou de rage contre ce serviteur fidĂšle, le fit alors arrĂȘter et torturer pour qu’il abjure, ce Ă  quoi il se refusa.

 

Constant dans sa foi, Euloge fut condamnĂ© Ă  mort. Alors qu’on le conduisait vers le lieu de son supplice, un eunuque de l’émir le gifla ; tendant l’autre joue, il dit : « Je vous en conjure, frappez maintenant celle-ci. » Il fut ensuite dĂ©capitĂ©, le 11 mars 859.

 

 

11 mars - St Euloge

10/03/2025

11 mars - St Euloge

En 850, les musulmans, qui tolĂ©raient jusqu’alors les chrĂ©tiens tout en leur imposant un lourd tribut, se mirent Ă  les persĂ©cuter ouvertement, sous l’émirat d’Abd al-Rahman II.

 

Euloge se rĂ©vĂ©la alors comme un vrai guide des chrĂ©tiens de Cordoue : les encourageant et les soutenant dans leur foi, il les dĂ©tournait de la tentation de l’apostasie et les exhortait plutĂŽt au martyre. Sa rĂ©putation Ă©tait devenue si grande qu’il fut Ă©lu Ă©vĂȘque de la ville en 858. Le nouvel Ă©mir, Muhammad Ier, fou de rage contre ce serviteur fidĂšle, le fit alors arrĂȘter et torturer pour qu’il abjure, ce Ă  quoi il se refusa.

 

Constant dans sa foi, Euloge fut condamnĂ© Ă  mort. Alors qu’on le conduisait vers le lieu de son supplice, un eunuque de l’émir le gifla ; tendant l’autre joue, il dit : « Je vous en conjure, frappez maintenant celle-ci. » Il fut ensuite dĂ©capitĂ©, le 11 mars 859.

 

 

Poser un regard chrĂ©tien sur l’actualitĂ© - Éditorial du PĂšre Danziec

10/03/2025

Poser un regard chrĂ©tien sur l’actualitĂ© - Éditorial du PĂšre Danziec

Dans le monde, le chrĂ©tien est en effet amenĂ© Ă  se pencher sur l’actualitĂ©, non comme un pĂšre s’inclinant sur le berceau de son enfant mais comme un chef de famille se souciant de l’atmosphĂšre gĂ©nĂ©rale dans laquelle baigne ce qu’il a de plus cher. L’attendrissement a ses limites, la vigilance a ses vertus. Poser un regard chrĂ©tien sur ce qui se passe ne sera jamais du temps perdu dans la mesure oĂč il dispose au recul et encourage Ă  la hauteur de vue.

 

Saint Paul insistait dĂ©jĂ  sur ce conseil : « Ne vous modelez pas sur le monde prĂ©sent » (Rm 12, 2). Ce qui distingue les catholiques d’hier et d’aujourd’hui d’avec le monde rĂ©side dans ce triple regard de Foi, d’EspĂ©rance et de CharitĂ© qu’ils posent sur les Ă©vĂšnements, qui ne sont que « l’écume des choses» (Paul ValĂ©ry).

 

Hommes de peu de foi
Regard de Foi car au-delĂ  de la complexitĂ© des affaires humaines, il nous appartient de nous rappeler « Il n’y a de bon que Dieu seul » (Mc 10, 18) et d’autre part « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu» (Rm 8, 28). Avoir la foi revient Ă  rompre avec ses propres peurs et Ă  ambitionner de marcher sur les eaux impĂ©tueuses du quotidien. « Pourquoi craignez-vous, hommes de peu de foi ? Alors il se leva, commanda aux vents et Ă  la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 26).

 

Ce regard de Foi est d’abord un regard surnaturel sur l’agitation mĂ©diatique. Il nous enseigne que « Tout passe, Dieu seul suffit ». La Foi nous convie effectivement Ă  prendre de la hauteur. Dans sa piĂšce de thĂ©Ăątre L’Alouette, Jean Anouilh le fait bien dire Ă  sainte Jeanne d’Arc : « Dieu ne demande pas des choses extraordinaires aux hommes. Seulement d’avoir confiance en cette petite part d’eux-mĂȘmes, qui est Lui. Seulement qu’ils prennent un peu de hauteur. »

« Cette petite part d’eux-mĂȘmes qui est Lui », cette phrase rejoint la confidence d’un Bernanos Ă©crivant en 1941 dans un article intitulĂ© « La chrĂ©tientĂ© française, fidĂšles, fiĂšre et libre » : « Plus j’avance en Ăąge, [Bernanos a alors 53 ans, il mourra Ă  60 ans] plus s’impose Ă  moi cette Ă©vidence qu’un chrĂ©tien n’est rien sans le Christ. (
) Le grand malheur en ce monde, la grande pitiĂ© de ce monde, ce n’est pas qu’il y ait des impies mais que nous soyons des chrĂ©tiens si mĂ©diocres. »

 

Poser un regard de foi sur l’actualitĂ© aide bien sĂ»r Ă  refuser la pensĂ©e unique, d’aboyer avec la meute par facilitĂ©, voire d’inventer ce que l’on voudrait voir. Ce regard de Foi permet de garder intactes ses convictions intimes, malgrĂ© le temps qui passe « On ne devient pas vieux pour avoir vĂ©cu un certain nombre d’annĂ©es : on devient vieux parce qu’on a dĂ©sertĂ© son idĂ©al. » (GĂ©nĂ©ral Mac Artur) ou l’enchainement des dĂ©faites « À dĂ©faut de me trouver vainqueur, que le Seigneur me trouve combattant » (Saint Augustin).

 

HabitĂ©s par l’espĂ©rance
AprĂšs la foi, l’espĂ©rance. L’essayiste Mathieu Bock-CotĂ© a cette formule qui pose excellemment le sujet : « Si les choses vont certainement plus mal qu’on ne le pense, elles peuvent aussi aller mieux qu’on l’espĂšre ». Le regard d’espĂ©rance quant Ă  l’actualitĂ© ne consiste pas Ă  se voiler la face ou Ă  succomber Ă  la politique de l’autruche, mais tout simplement Ă  correspondre Ă  l’encouragement de saint Pierre : « Soyez toujours prĂȘts Ă  rendre raison de l’espĂ©rance qui vous habite » (1 Pierre 3, 15).

 

Attention Ă  ce que nous autres adultes, renvoyons aux plus jeunes, Ă  travers nos paroles et nos analyses. Le pire des legs ne serait-ce pas d’inoculer au blĂ© qui lĂšve le germe de la dĂ©moralisation ?

 

Un regard de charité
S’intĂ©resser au temps prĂ©sent, poser un regard sur l’actualitĂ©, ne peut se faire enfin, en tant que chrĂ©tien, que dans l’unique but de s’intĂ©resser Ă  l’étendue du Royaume du Christ et Ă  une meilleure comprĂ©hension des diffĂ©rents dĂ©fis qui traversent notre prochain ou notre pays charnel.

 

Ce regard de charitĂ© consiste Ă  mieux connaĂźtre (le contexte, l’histoire, les soubassements, les enjeux, les personnes
) pour mieux aimer (aimer revient toujours Ă  embrasser ou sanctionner, parce qu’on aime, on encourage ou l’on met en garde) et par consĂ©quent pour mieux servir : « Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ© » (3 Jean 1, 4).

 

Triple regard pour rĂ©sister Ă  une triple tentation en matiĂšre de consommation de presse : le dĂ©sintĂ©rĂȘt qui empĂȘche de se situer, l’aviditĂ© qui empĂȘche de trier, la sĂ©lectivitĂ© qui empĂȘche de raisonner.

 

PĂšre Danziec dans l'Homme Nouveau

 

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Syrie les Chrétiens menacés de génocide.

09/03/2025

Syrie  les Chrétiens menacés de génocide.

Ces derniers jours en Syrie, ce sont sans doute des milliers de civils qui ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par des milices islamistes, dans l’ouest du pays et les principaux fiefs de la communautĂ© alaouite.

Au prĂ©texte d’attaques et de diverses opĂ©rations menĂ©es par des fidĂšles de l’ancien rĂ©gime de Bachar El-Assad, des bandes islamistes composĂ©es de miliciens de diverses nationalitĂ©s se sont ruĂ©es sur des villes et villages de la communautĂ© alaouite.

 

Des ChrĂ©tiens armĂ©niens auraient Ă©galement Ă©tĂ© visĂ©s par ces exactions et ces massacres. L’ombre de la haine islamo-turque n’est jamais bien loin


 

Ayant vĂ©cu durant des dizaines d’annĂ©es sous la relative « protection » du rĂ©gime des Assad, les ChrĂ©tiens de Syrie n’ont pas la tradition de rĂ©sistance de leurs voisins les ChrĂ©tiens du Liban. Ils sont donc des cibles faciles pour les milices islamistes proches du nouveau pouvoir installĂ© Ă  Damas.

 

Chrétienté-Solidarité demande donc aux autorités françaises de mettre en oeuvre tous les moyens politiques, diplomatiques et militaires pour assurer la protection des Chrétiens de Syrie et garantir leur sécurité.

 

Yann BALY

Président de Chrétienté-Solidarité

Pas de messe Ă  ND de Paris !

08/03/2025

Pas de messe Ă  ND de Paris !

Eglise universelle : Suivre le carĂȘme avec le programme Virtus
Thomas Delenda, directeur gĂ©nĂ©ral de l'association Hozana, prĂ©sente le programme Virtus d'accompagnement du CarĂȘme menĂ© en partenariat avec la FraternitĂ© Saint-Pierre. Ce programme se dĂ©veloppe autour de trois axes d'engagement Ă  prendre : PriĂšre, Vertu, PĂ©nitence. CommencĂ© Ă  la SeptuagĂ©sime, il peut encore accueillir de nouveaux membres.

 

Eglise en France : Les réponses époustouflantes de chat GPT sur les maniÚres d'affaiblir la foi en la présence réelle
Le N°297 de l'Action Familiale et Scolaire a interrogĂ© chat GPT sur : "Comment affaiblir la foi des catholiques en la prĂ©sence rĂ©elle ?". Les rĂ©ponses, Ă©poustouflantes de la part de cette intelligence artificielle, pourraient ĂȘtre signĂ©es par Mgr Lefebvre ou Mgr Schneider. Hubert Le Roux prĂ©sente ces rĂ©ponses ainsi que d'autres du mĂȘme type, suite Ă  des questions analogues posĂ©es Ă  chat GPT.

 

Eglise en marche : 43Ăšme pĂšlerinage de PentecĂŽte
Nouveau prĂ©sident de Notre-Dame de ChrĂ©tientĂ©, Philippe DarantiĂšre prĂ©sente le thĂšme et le dĂ©roulement de ce 43Ăšme pĂšlerinage : "Pour Qu'il rĂšgne sur la terre comme au ciel", oĂč l'on apprend que la messe de dĂ©part n'aura pas lieu Ă  Notre-Dame de Paris mais en l'Ă©glise Saint-Sulpice parce que Mgr Ulrich, archevĂȘque de Paris, a dĂ©cidĂ© : "Je ne veux pas de cette messe dans la cathĂ©drale". Elle y a pourtant Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e pendant des siĂšcles...

 

 

N'ayez pas peur !

07/03/2025

N'ayez pas peur !

365 fois dans la Bible, chaque jour pendant une année entiÚre, Dieu nous dit de nous n'avons pas à vivre dans la peur.

Notre président nous a livré en ce mercredi des Cendres un discours martial qui instille en nous la peur d'un ennemi extérieur, en l'occurence la Russie, cet ours terrible qui ... piétine depuis trois ans à l'est du Dniepr !
Cette manipulation par la peur vieille comme le monde a dĂ©jĂ  fonctionnĂ© avec le "nous sommes en guerre" au moment du Covid, et on nous ressert la mĂȘme soupe pour un peu plus abolir notre raison et notre discernement.

Un catholique sait qu'à la peur susurrée par César, il doit opposer la voix de Dieu qui rassure et invite à la paix.

La seule crainte que nous puissions avoir est celle d'offenser Notre Seigneur, nous avons 40 jours pour y penser.

Vive le Christ Roi !

Dreher: Trump réveille brutalement l'Europe

06/03/2025

Dreher: Trump réveille brutalement l'Europe

Il a Ă©tĂ© chroniqueur et Ă©ditorialiste de plusieurs quotidiens comme le New-York Post et le Washington Times. ÉlevĂ© dans le mĂ©thodisme, il s'Ă©tait converti au catholicisme, pour ensuite se tourner vers l'Orthodoxie et vit actuellement en Hongrie. Il s'est fait connaĂźtre en Europe par deux ouvrages : "Vivre en chrĂ©tiens dans un monde qui ne l'est plus, le pari bĂ©nĂ©dictin" et "RĂ©sister au mensonge: Vivre en chrĂ©tiens dissidents". Ce sont des dĂ©veloppements de l'idĂ©e que les chrĂ©tiens sontr dans le monde sans en ĂȘtre, en s'appuyant sur la rĂšgle bĂ©nĂ©dictine et l'expĂ©rience des dissidents au sein de l'ancien rĂ©gime soviĂ©tique dont les mĂ©thodes se diffusent chez nous maintenant. 
Il faut savoir également que Rod Dreher est un ami du vice-président Vance.

Dans son entretien avec Eugénie Bastié, Dreher souligne que l'ordre international établi aprÚs la Seconde Guerre mondiale, caractérisé par l'hégémonie américaine incontestée depuis la fin de la Guerre Froide, est révolu. Il cite les guerres en Irak et en Afghanistan comme des exemples de l'illusion de la toute-puissance américaine.


« L’ordre international de l’aprĂšs-guerre a pris fin et ne reviendra pas. L’Europe a vĂ©cu un long congĂ© de l’histoire, protĂ©gĂ©e par le parapluie de sĂ©curitĂ© des États-Unis. Depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis ont Ă©tĂ© l’hĂ©gĂ©mon mondial incontestĂ©. Ce n’est plus le cas - et en fait, les guerres stupides en Irak et en Afghanistan ont eu lieu Ă  cause de l’illusion d’une puissance amĂ©ricaine
 »

Dreher perçoit la dureté des échanges entre Trump, J.D. Vance et Zelensky comme un choc nécessaire pour l'Europe. Il estime que cette brutalité, bien que désagréable, force l'Europe à prendre conscience du changement de contexte mondial.


« NĂ©anmoins, il est extrĂȘmement important que les EuropĂ©ens (et les AmĂ©ricains aussi) comprennent que le monde a changĂ©. »

 

Il soutient que l'ascension de populistes comme Trump est en partie due au manque de courage des conservateurs traditionnels pour entreprendre de véritables réformes et à leur tendance à s'incliner face à la gauche. Selon lui, cela n'a laissé d'autre choix que de se tourner vers des figures populistes pour initier le changement.


« L’essayiste conservateur amĂ©ricain [...] explique pourquoi les conservateurs, faute de courage pour entreprendre de vraies rĂ©formes et en s’inclinant face Ă  la gauche, ne laissent d’autres solutions que des populistes comme Trump pour changer les choses. »

 

Bien qu'il dĂ©fende l'idĂ©e d'un rĂ©veil nĂ©cessaire, Dreher comprend la rĂ©action nĂ©gative des EuropĂ©ens face Ă  la brutalitĂ© de Trump et Vance envers Zelensky. Il note que l'Ă©change Ă©tait "extrĂȘmement dĂ©sagrĂ©able Ă  regarder" et aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu'il se dĂ©roule Ă  huis clos.


 Â« Bien sĂ»r, je comprends, mais si vous regardez les 40 minutes d’échange avant le combat, vous verrez que Trump et Vance Ă©taient parfaitement polis. Zelensky les a provoquĂ©s. MalgrĂ© cela, c’était extrĂȘmement dĂ©sagrĂ©able Ă  regarder. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que cet Ă©change se dĂ©roule Ă  huis clos. »

 

 Dreher nuance la perception de la rencontre en soulignant que Trump et Vance Ă©taient initialement polis et que Zelensky aurait contribuĂ© Ă  la tension de l'Ă©change.

Cette interview soulĂšve des questions cruciales sur la place de l'Europe dans un monde en mutation, la fiabilitĂ© de la protection amĂ©ricaine, et les raisons de la montĂ©e des mouvements populistes. Il suggĂšre que l'Europe ne peut plus se permettre de rester dans une "rĂȘve paisible" et doit se prĂ©parer Ă  un nouvel ordre mondial oĂč la puissance amĂ©ricaine n'est plus incontestĂ©e. La brutalitĂ© de Trump est prĂ©sentĂ©e comme un catalyseur, forçant l'Europe Ă  une prise de conscience potentiellement douloureuse mais nĂ©cessaire pour son propre avenir.

 

 

 

Discours du vice-pdt Vance lors du petit-déj. de priÚre catholique national

05/03/2025

Discours du vice-pdt Vance lors du petit-déj. de priÚre catholique national

"Je suis venu ici l’annĂ©e derniĂšre en tant que trĂšs jeune sĂ©nateur, sans savoir Ă  quel point ma vie allait changer, et je rends grĂące Ă  Dieu, mais aussi Ă  l’amitiĂ© des personnes prĂ©sentes dans cette salle pour nous avoir aidĂ©s Ă  y parvenir, car je pense que nous avons tournĂ© une nouvelle page Ă  Washington, D.C., et que nous allons profiter de l’opportunitĂ© que Dieu nous a donnĂ©e.

 

Je voudrais donc dire quelques mots sur la politique de l’administration Trump car, mĂȘme si vous n’allez certainement pas toujours ĂȘtre d’accord avec tout ce que nous faisons dans l’administration du prĂ©sident Trump, je suis trĂšs confiant en disant qu’entre la protection des droits des manifestants pro-vie, la garantie que nous avons la possibilitĂ© de protĂ©ger les droits des enfants Ă  naĂźtre en premier lieu, et surtout, protĂ©ger la libertĂ© religieuse de tous, mais en particulier des catholiques, je pense que nous pouvons dire que le prĂ©sident Trump, bien qu’il ne soit pas catholique lui-mĂȘme, a Ă©tĂ© un prĂ©sident incroyablement bon pour les catholiques aux États-Unis d’AmĂ©rique.

 

Nous savons bien sĂ»r que la derniĂšre administration aimait jeter les gens en prison pour avoir priĂ© en silence devant les cliniques pro-vie [il s’agit manifestement d’un lapsus du vice-prĂ©sident et il faut sans doute lire: cliniques d’avortement, NDLR]. Nous savons qu’elle aimait harceler les pĂšres pro-vie de sept enfants, trĂšs souvent catholiques, pour avoir participĂ© au mouvement pro-vie. Et nous savons que la derniĂšre administration voulait protĂ©ger le droit Ă  l’avortement financĂ© par les contribuables jusqu’au moment de la naissance. Sur chacune de ces questions, en 30 jours seulement, Donald J. Trump a pris la direction exactement opposĂ©e et je lui en suis reconnaissant. Et je suis sĂ»r que chaque personne prĂ©sente dans cette salle lui en est Ă©galement reconnaissante. Mais je voudrais en fait parler de deux ou trois autres choses en particulier. L’un des aspects les plus importants de la politique du prĂ©sident Trump, et celui qui, selon moi, est le plus en accord avec l’enseignement social chrĂ©tien et la foi catholique, est que plus que tout autre prĂ©sident de mon vivant, le prĂ©sident Trump a suivi une voie de paix. Et nous ignorons trĂšs souvent, je pense, la maniĂšre dont notre politique Ă©trangĂšre est soit un instrument, soit un obstacle Ă  la pratique de la foi pour les gens du monde entier. Et nous savons – et comme je l’ai appris lors de ce petit-dĂ©jeuner l’annĂ©e derniĂšre, bien sĂ»r – je crois qu’il y avait des prĂȘtres nigĂ©rians qui Ă©taient persĂ©cutĂ©s et qui essayaient de protĂ©ger leur troupeau malgrĂ© une persĂ©cution incroyable. Nous savons que certains des plus grands groupes persĂ©cutĂ©s dans le monde aujourd’hui sont des chrĂ©tiens et l’administration Trump vous promet que, que ce soit ici chez nous avec nos propres citoyens ou partout dans le monde, nous serons les plus grands dĂ©fenseurs de la libertĂ© religieuse et des droits de conscience. Et je pense que ces politiques profiteront en particulier aux catholiques du monde entier.

 

Mais je dirais, mes amis, qu’il ne suffit pas de protĂ©ger les droits de conscience, de rechercher des possibilitĂ©s de financement et d’octroi de subventions qui protĂšgent le droit des personnes Ă  exercer leur conscience religieuse. Nous devons Ă©galement nous rappeler que, bien souvent, les plus grands obstacles Ă  la libertĂ© religieuse ne sont pas le fait de la malveillance du gouvernement amĂ©ricain, mais de sa nĂ©gligence. Et l’une des choses dont j’ai le plus honte, je dois ĂȘtre honnĂȘte, c’est que, aux États-Unis d’AmĂ©rique, ce sont parfois nos mĂ©saventures Ă  l’étranger qui conduisent Ă  l’éradication de communautĂ©s chrĂ©tiennes historiques dans le monde entier. Et donc, lorsque le prĂ©sident Trump parle de la nĂ©cessitĂ© d’apporter la paix, que ce soit en Russie et en Ukraine, ou au Moyen-Orient, nous devons bien sĂ»r reconnaĂźtre que, en tant que politique visant Ă  sauver des vies et Ă  appliquer l’un des plus importants commandements du Christ, mais je pense que nous devons Ă©galement le reconnaĂźtre comme un effort pour protĂ©ger la libertĂ© religieuse des chrĂ©tiens. Car, au cours des 40 derniĂšres annĂ©es, ce sont souvent les communautĂ©s chrĂ©tiennes historiques qui ont Ă©tĂ© les plus touchĂ©es par les Ă©checs de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine et c’est, Ă  mon avis, peut-ĂȘtre la maniĂšre la plus importante dont Donald Trump a dĂ©fendu les droits des chrĂ©tiens dans le monde entier. Sa politique Ă©trangĂšre est orientĂ©e vers la paix. Nous l’avons dĂ©jĂ  fait Ă  maintes reprises au cours des 30 derniers jours, et je suis fier que nous Ɠuvrerons pour la paix dans le monde entier au cours des quatre annĂ©es restantes du mandat du prĂ©sident Trump, et je pense que c’est important. Bien sĂ»r, nous ne serons pas toujours d’accord, et je suis sĂ»r qu’il y a des gens dans cette salle qui sont d’accord ou en dĂ©saccord avec certains de nos points de vue sur la politique Ă©trangĂšre sur un certain nombre de questions.

 

La seule chose que je vous promets, c’est que vous aurez toujours une porte ouverte avec moi et avec le prĂ©sident. Je pense que vous l’avez dĂ©jĂ  constatĂ©, et si ce n’est pas le cas, n’hĂ©sitez pas Ă  venir me faire part de vos prĂ©occupations – et certains d’entre vous m’en ont dĂ©jĂ  fait part au cours des 30 derniers jours – mais aussi de vos encouragements, car je pense qu’une bonne administration prĂ©sidentielle, pour les croyants de tous les États-Unis, doit notamment Ă©couter les croyants lorsqu’ils ont des prĂ©occupations. Et je pense qu’il est important – et je m’y engage devant vous, devant Dieu et devant toutes ces camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision – que nous Ă©coutions toujours les personnes de foi et de conscience aux États-Unis d’AmĂ©rique. La porte de l’administration Trump vous est ouverte, mĂȘme si, et surtout peut-ĂȘtre quand, vous n’ĂȘtes pas d’accord avec nous. Alors, s’il vous plaĂźt, saisissez cette opportunitĂ© : communiquez avec nous lorsque nous faisons les choses correctement, mais aussi lorsque nous faisons les choses mal. C’est mon obligation solennelle, mais aussi ma demande, car, bien sĂ»r, comme je l’ai appris pendant la campagne (bien sĂ»r, je bĂ©nĂ©ficie de la protection des services secrets et elle a Ă©tĂ© renforcĂ©e depuis que je suis vice-prĂ©sident des États-Unis), je vis dans une bulle, mesdames et messieurs, je vis dans une bulle itinĂ©rante et oĂč que j’aille, je suis entourĂ© d’agents armĂ©s. La seule façon de me garder honnĂȘte, et la seule façon de savoir ce qui affecte rĂ©ellement la vie des gens dans tout notre pays, c’est que vous nous parliez. Alors, s’il vous plaĂźt, considĂ©rez cette porte ouverte comme une invitation, mais aussi comme une demande.

 

Et je dirai que je crois ĂȘtre le premier catholique converti Ă  avoir Ă©tĂ© vice-prĂ©sident des États-Unis, [applaudissements] – j’apprĂ©cie que vous applaudissiez parce qu’il s’avĂšre que certaines personnes sur Internet n’aiment pas les catholiques convertis. Et, en fait, il y a des catholiques qui semblent ne pas aimer les catholiques convertis. Je l’ai appris Ă  mes dĂ©pens. Mais bien sĂ»r, la grande majoritĂ© de mes frĂšres et sƓurs en Christ ont Ă©tĂ© incroyablement accueillants et incroyablement charitables et je leur en suis reconnaissant. Je voulais juste rĂ©flĂ©chir Ă  cela, Ă  ĂȘtre catholique et en particulier catholique converti dans la vie publique, dans l’espoir que cela apporterait peut-ĂȘtre un peu de sagesse ou de conseils, ou peut-ĂȘtre juste quelques histoires intĂ©ressantes pour ceux d’entre vous qui apprĂ©cient leur petit-dĂ©jeuner. Et vous savez, l’une des choses que j’essaie de me rappeler, en tant que converti, c’est qu’il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. Quand j’étais enfant, nous avions l’habitude d’appeler les nouveaux convertis Ă  la foi des « bĂ©bĂ©s chrĂ©tiens » et je reconnais trĂšs bien que je suis un « bĂ©bĂ© catholique » – qu’il y a des choses sur la foi que je ne sais pas. J’essaie donc d’ĂȘtre aussi humble que possible lorsque je parle de la foi et en public car, bien sĂ»r, je ne vais pas toujours avoir raison. Et je ne veux pas que mes insuffisances dans la description de notre foi se rĂ©percutent sur la foi elle-mĂȘme. Et donc, si jamais vous m’entendez pontifier sur la foi catholique, sachez que cela vient d’un lieu de croyance profonde, mais aussi d’un lieu oĂč l’on ne sait pas toujours tout tout le temps.

 

Et vous savez, bien sĂ»r, je n’essaie pas de commenter chaque question catholique. J’essaie de ne pas m’impliquer dans les guerres civiles entre les Dominicains et les JĂ©suites ou entre les catholiques conservateurs et les catholiques progressistes. Mais comme le disait Michael Corleone dans Le Parrain: « Parfois, ils me ramĂšnent ». Parfois, je ne peux pas m’en empĂȘcher, je ne peux pas m’empĂȘcher de m’emporter. Je suis un politicien aprĂšs tout, mesdames et messieurs. Mais ce que j’ai essayĂ© de rappeler aux gens, et ce que j’essaie de me rappeler Ă  moi-mĂȘme, c’est que ce qui m’a attirĂ© dans la foi chrĂ©tienne, et ce qui m’a attirĂ© dans cette Église en particulier, c’est la reconnaissance que la grĂące n’est pas quelque chose qui se produit instantanĂ©ment. C’est quelque chose que Dieu accomplit en nous sur une longue pĂ©riode, parfois de nombreuses annĂ©es, parfois de nombreuses dĂ©cennies. Lorsque j’étais enfant, je supposais que la grĂące Ă©tait quelque chose oĂč le Saint-Esprit interviendrait et rĂ©soudrait tous nos problĂšmes. J’ai appris Ă  mes dĂ©pens, en tant que catholique, notamment en suivant la vie sacramentelle du mieux que je pouvais, que la grĂące est en grande partie un processus que Dieu met en Ɠuvre en nous au fil du temps. Il nous rapproche de lui et fait de nous de meilleures personnes au cours de ce processus. Ainsi, lorsque je suis devenu catholique, j’allais probablement me confesser toutes les deux semaines, car je ne pouvais pas aller Ă  la messe toutes les deux semaines. Il y avait des imprĂ©vus, des voyages d’affaires, les enfants tombaient malades, et je me souviens juste de ce processus de rĂ©flexion : « Bon, si je ne vais pas Ă  l’église cette semaine, je vais devoir aller parler Ă  un inconnu de tout ce que j’ai fait de mal ces deux derniĂšres semaines », et ce processus a fait naĂźtre en moi une bien meilleure discipline, une bien meilleure vie de priĂšre. Et vous savez, je me bats probablement 95 % des dimanches maintenant que je vais Ă  la messe. C’est, je pense, l’un des gĂ©nies de notre foi : elle nous enseigne par la rĂ©pĂ©tition d’une certaine maniĂšre, et elle nous forme par un processus, qui est je pense au cƓur du mystĂšre de la foi, que d’une maniĂšre ou d’une autre, en pratiquant les sacrements – mĂȘme imparfaitement, comme je le fais certainement – Dieu nous transforme. Et bien que je sois un chrĂ©tien aussi imparfait que n’importe qui dans cette salle, je sens vraiment que Dieu me transforme chaque jour, et c’est l’une des grandes bĂ©nĂ©dictions de notre foi, et l’une des grandes bĂ©nĂ©dictions de suivre les sacrements comme j’essaie de le faire. Alors merci Ă  tous d’accueillir un converti dans vos rangs, car j’en tire certainement profit – et ma famille aussi.

 

La deuxiĂšme chose que j’ai tirĂ©e de ma foi catholique est la reconnaissance que les choses les plus profondes et les plus importantes ne sont pas matĂ©rielles. Elles ne sont pas le PIB. Ce ne sont pas les chiffres que nous voyons en bourse. La vĂ©ritable mesure de la santĂ© d’une sociĂ©tĂ© est la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ© et la santĂ© de nos familles et de notre peuple. Nous sommes dans le secteur, dans l’administration du prĂ©sident Trump, de la production de la prospĂ©ritĂ©, mais cette prospĂ©ritĂ© est un moyen pour atteindre une fin. Et cette fin est l’épanouissement, espĂ©rons-le, de la vie de chaque citoyen des États-Unis d’AmĂ©rique. C’est pourquoi nous nous soucions de ces choses. Je me rappelle souvent qu’il y a eu des moments dans le passĂ© oĂč, vous savez, les chiffres du PIB Ă©voluaient peut-ĂȘtre dans la bonne direction, oĂč le marchĂ© boursier Ă©voluait dans la bonne direction, mais oĂč les États-Unis d’AmĂ©rique perdaient de l’espĂ©rance de vie. Je pense que ce que l’Église catholique m’appelle Ă  faire, c’est de dire que si la bourse se porte bien, mais que les gens meurent littĂ©ralement et perdent des annĂ©es de leur vie, alors nous devons faire mieux en tant que pays. Le catholicisme – le christianisme Ă  la base, je pense – enseigne Ă  nos fonctionnaires de se soucier des choses profondes, des choses importantes, de la protection des enfants Ă  naĂźtre, de l’épanouissement de nos enfants, et de la santĂ© et du caractĂšre sacrĂ© de nos mariages. Et oui, nous nous soucions de la prospĂ©ritĂ©, mais nous nous soucions de la prospĂ©ritĂ© afin de promouvoir le bien commun de chaque citoyen des États-Unis d’AmĂ©rique. Et quand je pense aux choses profondes, aux choses qui comptent vraiment, il m’est arrivĂ© quelque chose de vraiment incroyable en novembre 2024. Tous mes amis Ă©taient lĂ , toute ma famille Ă©tait lĂ . Nous Ă©tions rĂ©unis pour un grand moment de fĂȘte et, bien sĂ»r, je parle du moment oĂč mon fils de 7 ans a choisi d’ĂȘtre baptisĂ© dans la foi chrĂ©tienne. Et il est Ă  l’école en ce moment, donc il ne verra pas ça, mais aussi incroyable que cela ait Ă©tĂ© de remporter l’élection en novembre 2024, et aussi incroyable que cela ait Ă©tĂ© de savoir que le prĂ©sident Trump redeviendrait prĂ©sident et accomplirait tant de bonnes choses pour le peuple amĂ©ricain, ce qui m’a le plus enthousiasmĂ© en novembre 2024, c’est que la semaine aprĂšs notre victoire aux Ă©lections, mon fils a choisi de se faire baptiser dans la foi chrĂ©tienne. Voici l’idĂ©e de base, et pour ceux d’entre vous qui, bien sĂ»r, ĂȘtes pour la plupart des catholiques de naissance, je suppose, nous procĂ©dons gĂ©nĂ©ralement trĂšs tĂŽt au baptĂȘme d’eau des nourrissons dans l’Église catholique. Mais comme beaucoup d’entre vous le savent, je suis issu d’un mariage interconfessionnel. Bien qu’elle vienne Ă  l’église avec nous presque tous les dimanches, ma femme n’est pas catholique. Nous avons donc conclu un marchĂ© : nous Ă©lĂšverons nos enfants dans la religion catholique, mais nous les laisserons choisir le moment oĂč ils voudront ĂȘtre baptisĂ©s. Et si c’est un terrible sacrilĂšge, blĂąmez les Dominicains, car ce sont eux qui ont eu cette idĂ©e. Mais mon fils de 7 ans a choisi de se faire baptiser et c’était peut-ĂȘtre le moment oĂč j’ai Ă©tĂ© le plus fier en tant que pĂšre. Il a pris cela trĂšs au sĂ©rieux et il voulait savoir quelles Ă©taient les bonnes choses Ă  dire : « Papa, que dois-je faire ? Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi est-ce important ? » Et c’était incroyable pour moi de voir mon fils de 7 ans rĂ©flĂ©chir Ă  ces questions par lui-mĂȘme et quand je parle des choses profondes, des choses importantes, c’est de ça que je parle. Bien sĂ»r, nous nous soucions de nos indicateurs Ă©conomiques et bien sĂ»r, nous nous soucions des salaires de nos citoyens. Nous nous soucions de ces choses parce que lorsque notre peuple va mieux, il peut vivre des moments qui favorisent le type d’épanouissement que nous croyons tous ĂȘtre au cƓur d’une bonne vie humaine et qui, bien sĂ»r, dans mon cas, a Ă©tĂ© de voir mon petit garçon de 7 ans se faire baptiser. Et donc, mĂȘme si, encore une fois, je ne serai jamais parfait, je vais toujours essayer de me rappeler que le but de notre politique publique est de promouvoir le bien commun et je vais me battre pour cela chaque jour oĂč je serai un fonctionnaire.

 

Et cela m’amĂšne Ă  la derniĂšre observation que je voudrais faire en tant que chrĂ©tien, un catholique converti Ă  la vie publique, c’est que vous savez, parfois les Ă©vĂȘques n’aiment pas ce que je dis et je suis sĂ»r, d’ailleurs, qu’ils ont parfois raison et parfois tort. Mon but n’est pas de me disputer quand j’ai raison et qu’ils ont tort ou vice versa. Mon but est peut-ĂȘtre d’exprimer ma façon de penser en tant que chrĂ©tien dans la vie publique. Lorsque vous avez Ă©galement des chefs religieux dans la vie publique qui ont le devoir spirituel de s’exprimer sur les questions d’actualitĂ©, la façon dont j’essaie d’y penser est la suivante : l’Église catholique est une sorte de technologie. C’est une technologie qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e il y a 2 000 ans et qui entre en contact avec une technologie qui a environ 10 ou 20 ans, Ă  savoir les mĂ©dias sociaux. Ce que j’essaie de me rappeler, c’est que le clergĂ© est un important leader spirituel. Vous entendrez parfois des gens dire : « Nous laissons le clergĂ© parler des questions de l’Église, mais nous pouvons l’ignorer lorsqu’il s’agit de questions de politique publique. » Je pense que ce n’est pas la bonne façon de voir les choses. Ce n’est certainement pas la bonne façon de voir les choses pour moi. Mais ce que j’essaie de me rappeler, c’est que nous ne sommes pas appelĂ©s en tant que chrĂ©tiens Ă  nous obsĂ©der pour chaque controverse sur les rĂ©seaux sociaux impliquant l’Église catholique, qu’elle implique un membre du clergĂ©, un Ă©vĂȘque ou le Saint-PĂšre lui-mĂȘme. Je pense que nous pourrions franchement prendre exemple sur nos grands-parents qui respectaient notre clergĂ©, qui se tournaient vers lui pour ĂȘtre guidĂ©s, mais qui ne s’obsĂ©daient pas et ne se disputaient pas pour chaque mot qui sortait de leur bouche et qui Ă©tait publiĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose et je ne vous conseille pas Ă  nouveau, mais je ne pense pas que ce soit bon pour nous, en tant que chrĂ©tiens, de nous disputer constamment les uns avec les autres Ă  propos de chaque controverse au sein de l’Église. Parfois, nous devrions laisser ces choses se dĂ©rouler un peu et essayer de vivre notre foi du mieux que nous pouvons sous les diktats de notre foi et sous les diktats de nos chefs spirituels, mais ne pas les tenir aux normes des influenceurs des mĂ©dias sociaux parce qu’ils ne le sont pas.

 

Cela m’amĂšne bien sĂ»r au dernier point que je souhaite aborder, Ă  savoir que, comme vous l’avez probablement vu publiquement, le Saint-PĂšre, le pape François, a critiquĂ© certaines de nos politiques en matiĂšre d’immigration. Encore une fois, mon objectif ici n’est pas de me disputer avec lui ou avec tout autre membre du clergĂ© pour savoir qui a raison et qui a tort. Vous connaissez Ă©videmment mon point de vue et je le dĂ©fendrai avec constance, car je pense que c’est dans l’intĂ©rĂȘt du peuple amĂ©ricain. Ce que je veux faire, c’est rappeler, et je parle Ă  beaucoup de catholiques conservateurs et j’ai aussi parlĂ© Ă  des catholiques progressistes, que parfois beaucoup de catholiques conservateurs sont trop prĂ©occupĂ©s par leurs critiques politiques d’un membre du clergĂ© en particulier ou du chef de l’Église catholique. Bien sĂ»r, je ne vous dis pas que vous avez tort, car parfois je suis mĂȘme d’accord avec vous. Je pense que ce que je dirais, c’est qu’il n’est dans l’intĂ©rĂȘt de personne, encore une fois, de traiter les chefs religieux de notre foi comme un simple influenceur des mĂ©dias sociaux, et je pense franchement que cela va dans les deux sens si je peux me permettre d’ĂȘtre aussi audacieux. Je pense qu’il incombe Ă  nos chefs religieux de reconnaĂźtre qu’à l’ùre des mĂ©dias sociaux, les gens seront suspendus Ă  chacun de leurs mots, mĂȘme si ce n’était pas leur intention et mĂȘme si une dĂ©claration donnĂ©e n’était pas destinĂ©e Ă  ĂȘtre consommĂ©e Ă  l’ùre des mĂ©dias sociaux mais, chaque jour depuis que j’ai appris la maladie du pape François, je dis une priĂšre pour le Saint-PĂšre parce que, mĂȘme si j’ai Ă©tĂ© surpris lorsqu’il a critiquĂ© notre politique d’immigration de la maniĂšre dont il l’a fait, je crois que le Pape est fondamentalement une personne qui se soucie du troupeau de chrĂ©tiens sous sa direction. Et c’est un homme qui se soucie de la direction spirituelle de la foi. Je dis cela parce que chaque jour, mes enfants et moi avons dit une priĂšre pour le Saint-PĂšre et nous prions pour sa santĂ© et nous prions pour son rĂ©confort alors qu’il fait face Ă  ce qui semble ĂȘtre une crise sanitaire assez grave. Et mĂȘme si, oui, certains de nos mĂ©dias et certaines de nos personnalitĂ©s influentes sur les rĂ©seaux sociaux et mĂȘme certains d’entre nous, catholiques je crois, tentent d’impliquer le Saint-PĂšre dans chaque bataille culturelle de la politique amĂ©ricaine, je me souviendrai toujours du Saint-PĂšre – qu’il surmonte ou non cette maladie, et j’espĂšre bien qu’il le fera – en mars 2020, Ă  un moment de stress incroyable pour le monde entier, souvenez-vous que c’était au plus fort de la pandĂ©mie de COVID. Aucun de nous ne savait Ă  quel point c’était grave. Nous avons entendu des rapports en provenance d’Italie faisant Ă©tat de personnes mourant en masse sous respirateurs artificiels et, personnellement, je venais d’accueillir notre deuxiĂšme enfant quelques semaines plus tĂŽt et donc, lorsque la pandĂ©mie s’est dĂ©clarĂ©e, j’avais un bĂ©bĂ© de trois semaines Ă  la maison et je suis allĂ© chez Dick’ et j’ai achetĂ© 900 cartouches de munitions, puis je suis allĂ© chez Walmart et j’ai achetĂ© deux sacs de riz et je me suis assis Ă  la maison avec mes sacs de riz et mes 900 cartouches de munitions et j’ai dit : « D’accord, nous allons juste attendre que ça passe », et dans ce vide oĂč beaucoup de gens ne savaient pas Ă  quel point c’était grave, et bien sĂ»r, heureusement, la pandĂ©mie n’a pas Ă©tĂ© aussi grave que les pires prĂ©dictions. C’était assez grave, mais pas aussi grave que les pires prĂ©dictions.

 

Je pense que nous nous souvenons tous de ce moment oĂč le Saint-PĂšre se tenait sur une place Saint-Pierre vide, tenant l’Eucharistie au-dessus de sa tĂȘte et prononçant un sermon auquel je suis constamment revenu parce qu’il Ă©tait incroyablement significatif pour moi Ă  l’époque et qu’il l’est toujours aujourd’hui. Si vous le permettez, j’espĂšre que vous ne m’en voudrez pas de ne lire qu’un extrait de l’homĂ©lie du pape François : « Le soir Ă©tant venu » (Marc 4:35). Le passage de l’Évangile que nous venons d’entendre commence ainsi. Depuis des semaines, le soir est tombĂ©. Une Ă©paisse obscuritĂ© s’est abattue sur nos places, nos rues et nos villes ; elle a envahi nos vies, remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide angoissant, qui paralyse tout sur son passage ; nous le sentons dans l’air, nous le remarquons dans les gestes des gens, leurs regards les trahissent. Nous nous sommes retrouvĂ©s effrayĂ©s et perdus. Comme les disciples dans l’Évangile, nous avons Ă©tĂ© pris au dĂ©pourvu par une tempĂȘte inattendue et tumultueuse. Nous avons rĂ©alisĂ© que nous sommes tous dans le mĂȘme bateau, tous fragiles et dĂ©sorientĂ©s, mais en mĂȘme temps importants et nĂ©cessaires, tous appelĂ©s Ă  ramer ensemble, chacun ayant besoin de rĂ©conforter l’autre. Dans ce bateau
 nous sommes tous. Tout comme ces disciples, qui parlĂšrent d’une seule voix, anxieux, en disant : « Nous sommes perdus », nous aussi avons rĂ©alisĂ© que nous ne pouvons pas continuer Ă  penser Ă  nous-mĂȘmes, mais que nous ne pouvons le faire qu’ensemble. Il est facile de nous reconnaĂźtre dans cette histoire. Ce qui est plus difficile Ă  comprendre, c’est l’attitude de JĂ©sus. Alors que ses disciples sont tout naturellement alarmĂ©s et dĂ©sespĂ©rĂ©s, il est Ă  l’arriĂšre, dans la partie du bateau qui coule en premier. Et que fait-il ? MalgrĂ© la tempĂȘte, il dort profondĂ©ment, confiant en son PĂšre ; c’est la seule fois dans les Évangiles que nous voyons JĂ©sus dormir. Lorsqu’il se rĂ©veille, aprĂšs avoir calmĂ© le vent et les eaux, il se tourne vers les disciples d’une voix de reproche : « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas la foi ? » Essayons de comprendre. En quoi consiste le manque de foi des disciples, par opposition Ă  la confiance de JĂ©sus ? Ils n’avaient pas cessĂ© de croire en lui ; en effet, ils l’avaient invoquĂ©. Mais nous voyons comment ils l’invoquent : « MaĂźtre, ne te soucies-tu pas de nous ? » Ne te soucies-tu pas : ils pensent que JĂ©sus ne s’intĂ©resse pas Ă  eux, ne se soucie pas d’eux. L’une des choses qui nous fait le plus mal, Ă  nous et Ă  nos familles, quand on nous dit : « Ne te soucies-tu pas de moi ? » C’est une phrase qui blesse et dĂ©chaĂźne des tempĂȘtes dans nos cƓurs. Cela aurait aussi Ă©branlĂ© JĂ©sus. Parce que lui, plus que quiconque, se soucie de nous. En effet, une fois qu’ils l’ont appelĂ©, il sauve ses disciples de leur dĂ©couragement. La tempĂȘte expose notre vulnĂ©rabilitĂ© et dĂ©voile ces fausses et superflues certitudes autour desquelles nous avons construit nos horaires quotidiens, nos projets, nos habitudes et nos prioritĂ©s. Elle nous montre comment nous avons laissĂ© s’émousser et s’affaiblir les choses mĂȘmes qui nourrissent, soutiennent et renforcent nos vies et nos communautĂ©s.

 

La tempĂȘte met Ă  nu toutes nos idĂ©es toutes faites et notre oubli de ce qui nourrit l’ñme de nos peuples ; toutes ces tentatives qui nous anesthĂ©sient avec des façons de penser et d’agir censĂ©es nous « sauver », mais qui se rĂ©vĂšlent incapables de nous mettre en contact avec nos racines et de garder vivante la mĂ©moire de ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Nous nous privons des anticorps dont nous avons besoin pour affronter l’adversitĂ©. Et c’est ainsi que je me souviendrai toujours du Saint-PĂšre : comme d’un grand pasteur. Comme d’un homme capable de dire la vĂ©ritĂ© de la foi d’une maniĂšre trĂšs profonde en un moment de grande crise. Et je voudrais donc nous demander Ă  tous, si vous voulez bien vous joindre Ă  moi, de prier pour le pape François : Au nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit. Dieu tout-puissant et gĂ©nĂ©reux, nous te remercions pour ton amour. Accorde ta misĂ©ricorde au pape François afin qu’il puisse se remettre de sa maladie et nous guider par des soins attentifs. Nous te prions de bĂ©nir les mĂ©decins, les infirmiĂšres et le personnel mĂ©dical de notre Saint-PĂšre avec sagesse et compĂ©tence afin que tu puisses agir Ă  travers eux pour renouveler la santĂ© de ton berger par le Christ Notre Seigneur. Amen.

 

Pour conclure mes remarques ici : je ne serai jamais parfait. Je ne rĂ©ussirai jamais tout. Mais ce que je vais essayer de faire, c’est d’ĂȘtre le genre de dirigeant qui aide notre civilisation commune Ă  construire ces vĂ©ritables anticorps contre l’adversitĂ©. Et si le Saint-PĂšre peut nous entendre, j’espĂšre qu’il sait qu’il y a des milliers de fidĂšles catholiques dans cette salle et des millions de fidĂšles catholiques dans ce pays qui prient pour lui alors qu’il traverse sa propre tempĂȘte. Que Dieu vous bĂ©nisse. Merci."

La bienheureuse Marguerite Bays sauve une enfant

05/03/2025

La bienheureuse Marguerite Bays sauve une enfant

Quelques secondes plus tard, tandis que son grand-pĂšre la porte dans ses bras, la fillette se met Ă  pleurer, comme si de rien n’était. L’homme parle immĂ©diatement d’un miracle dĂ» Ă  l’intercession de la bienheureuse Marguerite Bays, laĂŻque suisse qui a vĂ©cu Ă  proximitĂ© de la famille de la miraculĂ©e. TransportĂ©e Ă  l’hĂŽpital, Virginie est jugĂ©e indemne.

 

 

Les raisons d'y croire :


La dĂ©votion de la famille de Virginie pour Marguerite Bays ne date pas d’hier. L’agriculteur suisse et sa femme, Yvonne, ont l’habitude de prier Marguerite Bays chaque soir. Ils connaissent bien la mystique suisse car ils vivent Ă  un kilomĂštre et demi du lieu oĂč Marguerite Bays a vĂ©cu toute sa vie, de 1815 Ă  1879. C’est donc vers elle, et seulement elle, que se tourne Norbert au moment de l’accident. Lorsque sa petite fille, qui Ă©tait inerte quelques instants plus tĂŽt, recommence Ă  bouger et Ă  pleurer, Norbert Baudois remercie immĂ©diatement Marguerite Bays Ă  haute voix.


Si l’on prend pour hypothĂšse le fait que le tracteur de Norbert n’était qu’un engin de catĂ©gorie moyenne, on convient que celui-ci pesait environ deux tonnes et demie ; Virginie, quant Ă  elle, ne dĂ©passait guĂšre dix ou onze kilos. Il est impossible qu’elle ait pu survivre, car la grosse roue arriĂšre a roulĂ© sur toute la longueur de son corps, y compris la tĂȘte.


La violence de l’accident ne pouvait laisser aucune chance Ă  l’enfant : elle est Ă©crasĂ©e entiĂšrement, tĂȘte comprise. Or, Virginie n’a ni blessure ni fracture. Les organes internes et le squelette sont indemnes. La fillette est restĂ©e trois jours en observation Ă  l’hĂŽpital. Aucun mĂ©decin n’a relevĂ© la moindre sĂ©quelle de l’accident.


Le jour mĂȘme de l’accident, en retournant sur les lieux, « on voyait les traces de la roue sur le sol, puis plus rien sur quatre-vingts centimĂštres, et les traces qui continuaient aprĂšs. »

 

Le grand-pĂšre n’est pas le seul Ă  avoir tĂ©moignĂ© de cette affaire. La sƓur de Virginie a aussi racontĂ© sa version malgrĂ© son jeune Ăąge (huit ans), ainsi que son beau-frĂšre, qui l’a conduite Ă  l’hĂŽpital, et sa maman qui est rentrĂ©e dĂšs que possible en catastrophe.


Le tracteur a fait l’objet d’une analyse : « Tout est passĂ© au peigne fin : la plate-forme, la hauteur et la largeur des roues. MĂȘme la largeur entre les crampons des pneus pour s’assurer qu’elle n’était pas passĂ©e entre les crampons. »

 

Un premier miracle par l’intercession de Marguerite Bays avait eu lieu en 1940 : un jeune alpiniste avait survĂ©cu de maniĂšre inexplicable Ă  un accident de montagne Ă  la Dent de Lys (Suisse) tandis que tous ses compagnons Ă©taient portĂ©s disparus. L’intercession a Ă©tĂ© reconnue cinquante-trois ans plus tard. Le miracle dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© la famille Baudois est donc le second ; il a ouvert la voie Ă  la canonisation de Marguerite Bays.


Marguerite Bays a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e le 29 octobre 1995 par saint Jean-Paul II, puis Ă©levĂ©e sur les autels par le pape François le dimanche 13 octobre 2019, soit cent quarante ans plus tard, laps de temps nĂ©cessaire Ă  l’analyse extrĂȘmement rigoureuse des deux miracles accomplis par l’intercession de Marguerite Bays.


Un premier procĂšs en bĂ©atification avait Ă©tĂ© ouvert en 1927, mais, faute d’une documentation suffisante – on pointa alors du doigt le manque de preuves concernant les miracles de Marguerite –, l’Église l’abandonna. Cela souligne l’exigence du processus mis en place par l’Église catholique. Le procĂšs en bĂ©atification de Marguerite Bays fut repris en 1953 avec, cette fois, toutes les conditions nĂ©cessaires exigĂ©es par les autoritĂ©s ecclĂ©siastiques.


Marguerite Bays a elle-mĂȘme bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une guĂ©rison inexpliquĂ©e : son cancer a disparu le jour mĂȘme de la proclamation par le pape Pie IX du dogme de l’ImmaculĂ©e Conception.

 

SynthĂšse sur 1000 raisons de croire

Le Mercredi des Cendres

04/03/2025

Le Mercredi des Cendres

Toute vanitĂ© s’anĂ©antit, toute chair s’évanouit : il n’y a plus que les cendres. Cendre nous sommes, et cendre nous redeviendrons.
Souvenons-nous en ! L ’Eglise nous en avertit : « Souviens-toi, ĂŽ homme, que cendre tu es, et cendre tu rede­viendras ! »
Quel avertissement ! Quelle leçon ! Comment le péché pourrait-il subsister aprÚs un pareil coup de foudre ?

 

A l’avertissement de notre MĂšre la Sainte Eglise, nous n’avons d’autre rĂ©ponse Ă  faire que l’acte de contrition.

 

L ’acte de contrition, c’est-Ă -dire le brisement complet du cƓur, la mise en poussiĂšre, en cendre, de tout ce qui a offensĂ© Dieu.
Donc, soyons contrits, soyons brisĂ©s : mais de cette contrition qui sauve, de ce brisement qui remet l’ñme dans le sein de la misĂ©ricorde de Dieu.
Disons Ă  Dieu ayez pitiĂ© ; ajoutons, selon votre misĂ©ricorde qui est grande. — Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.

PÚre Emmanuel André

Aujourd’hui nous entrons en carĂȘme

04/03/2025

Aujourd’hui nous entrons en carĂȘme

À ce titre, on peut se souvenir, dans l'Ancien Testament, de Judith : elle jeĂ»na et demanda au peuple de sa ville de jeĂ»ner, grĂące Ă  quoi, elle a pu vaincre l'ennemi. Le parallĂšle entre la Vierge Marie et Judith a Ă©tĂ© fait par l'Ă©vangile de saint Luc (Lc 1,42 // Jdt 13, 14-1). Aujourd'hui, Marie nous accompagne dans nos jeĂ»nes.

 

Pendant le carĂȘme, on chante parfois comme dans l’Église d’Orient, le grand Canon de saint AndrĂ© de CrĂšte, un chant qui encourage sur le chemin de la conversion. La Vierge Marie y est discrĂštement prĂ©sente :

« Celui qui naĂźt de toi, ĂŽ Marie, / est le berger de nos Ăąmes; Il est sorti du sein du PĂšre pour chercher la brebis perdue. Il l’a prise sur ses Ă©paules et ramenĂ©e au Paradis. » (Saint AndrĂ© de CrĂšte, Grand canon, 4e Ode VII, 5)

 

Pendant le carĂȘme, la mĂšre de JĂ©sus nous accompagne. La conversion concerne notre vie personnelle, notre vie de famille et notre vie de travail, Marie et saint Joseph nous stimulent.

 

À Lourdes en 1858, pas moins de quatorze apparitions sur dix-huit se sont dĂ©roulĂ©es  pendant le carĂȘme. Les quatre apparitions restantes « encadrent » cette pĂ©riode, deux avant, et deux aprĂšs. Marie parle pour la premiĂšre fois Ă  Bernadette au cours de l'apparition qui suit le mercredi des Cendres, jour par lequel dĂ©bute le CarĂȘme. Elle lui demande  : « Voulez- vous me faire la grĂące de venir ici pendant quinze jours ? » C'est alors que vont se succĂ©der treize apparitions, entrecoupĂ©es par deux coupures d'une journĂ©e. C'est au cours de cet ensemble de treize apparitions, les premiĂšres du CarĂȘme, que Marie appelle Ă  prier pour les pĂ©cheurs, demande leur conversion et insiste sur la pĂ©nitence.

 

Françoise Breynaert

Encyclopédie Mariale

Si tu imites Marie, la puissance de Dieu explosera en toi

03/03/2025

 Si tu imites Marie, la puissance de Dieu explosera en toi

JĂ©sus veut que nous empruntions la voie de la Vierge Marie, parce qu’il veut que nous nous rĂ©alisions Ă  l’exemple du type d’ñme qu’il aime tellement pour son don total. Son dĂ©sir ardent est de trouver des Ăąmes semblables Ă  celle de la Vierge Marie, des Ăąmes qui Le suivront jusqu’au bout, pour qu’il puisse dĂ©verser sur elles les flots de Son amour et de Ses grĂąces.
 

JĂ©sus est rempli du dĂ©sir de trouver de telles Ăąmes mais sa faim reste toujours inassouvie. Il t’appelle sur la voie de Marie pour te montrer l’immensitĂ© de Ses dĂ©sirs vis-Ă -vis de toi.

 

Si tu imites la Vierge Marie, si tu deviens de plus en plus semblable Ă  Elle, JĂ©sus pourra, Ă  la mesure de ton abandon, t’aimer de l’amour dont il l’a aimĂ©e. La Vierge Marie qui t’apparaĂźt comme un type d’ñme dĂ©vouĂ©e Ă  Dieu jusqu’au bout, est pour toi un appel Ă  rĂ©aliser l’idĂ©al du radicalisme de la foi. »

 

 

À l’école de la Sainte Famille, Tadeusz Dajczer, Ed F.-X. de Guibert, p. 115