Le blog du Temps de l'Immaculée

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Saints Corneille et Cyprien

15/09/2024

Saints Corneille et Cyprien


On a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second. Aujourd'hui le monde chrétien les célèbre d'une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité. Saint Cyprien était devenu chrétien à quarante-six ans. Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses mœurs étaient celles d'un païen célibataire. Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres. Tant et si bien que les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l'Église d'Afrique. A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné. Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable. Mais le successeur l'étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité. Vis-à-vis des chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, saint Cyprien était plein de miséricorde, professant que la miséricorde divine est plus grande que le plus grand des péchés.
Le pape saint Corneille s'appuya sur lui lors de la querelle des "lapsi", des chrétiens apostats. Après saint Augustin, il est l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.

Le parti de Dieu

15/09/2024

Le parti de Dieu

"Situation étrange" dit-il. "En cette rentrée politique, ceux qui nous gouvernent semblent être en peine de définir un cap, comme enfermés dans un labyrinthe, entrelacs d’intérêts de partis déconnectés des attentes des Français, et dont personne ne paraît plus détenir la clef… Le fameux labyrinthe figurant au sol de la cathédrale de Chartres en donne une bonne image sur le plan religieux : on peut s’y perdre, à moins de lever les yeux vers le Ciel pour en trouver l’issue."

 

A. Pourbaix dépeint un paysage politique français en crise, où les dirigeants semblent incapables de trouver une direction claire, perdus dans un labyrinthe d'intérêts particuliers. Face à cette situation, il propose une solution radicale : un retour au "parti de Dieu".

La société actuelle souffre d'un "nihilisme d'en haut", une démission des élites et un abandon des valeurs traditionnelles.


Le seul moyen de sortir de cette crise est de se tourner vers Dieu. L'auteur cite le pape Pie X qui, dès le début du XXe siècle, diagnostiquait les maux de la société comme étant liés à l'éloignement de Dieu.
L'exemple du général de Castelnau qui en 1924 a réuni des centaines de milliers de catholiques contre le laïcisme du cartel des gauches, est mis en avant pour montrer qu'un sursaut catholique est possible, même dans les moments les plus sombres.
L'auteur invite les lecteurs à agir à leur niveau, en famille, à l'école, dans les paroisses, en transmettant les valeurs chrétiennes et en s'appuyant sur le riche patrimoine de l'Église.

Le texte est un appel à un renouveau spirituel et moral de la société française, basé sur la conviction que seul un retour à Dieu peut résoudre les problèmes actuels. Il s'inscrit dans une tradition catholique conservatrice, mettant en avant l'importance de la tradition, de l'autorité et des valeurs transcendantes.

 

Bien sûr, nous manquons cruellement de chefs ! 

 

Des amateurs ?

FC

Abbé Pierre : nouvelle attaque contre l'Eglise

09/09/2024

Abbé Pierre : nouvelle attaque contre l'Eglise


L'abbé Pierre a été marqué par le péché, et il est essentiel de se demander s’il est possible de « rendre justice » aux victimes, 70 ans après les faits, en détruisant toute l’œuvre d’un homme qui, malgré ses actes inhumains, a accompli de grandes choses. 
Les victimes peuvent se sentir soulagées, mais elles auront détruit toute une oeuvre et c'est à son auteur d'implorer le pardon de Dieu. 

Philippe Marie qui traite le sujet dans Tribune Chrétienne pense qu'

"Il est légitime de se demander si certains ne se réjouissent pas de voir toute référence à l’abbé Pierre gommée de l’œuvre de charité, précisément car il était abbé. Les idéologues de l’Eglise se frottent les mains car au nom des crimes commis on va forcément davantage les écouter débiter leurs solutions ” plus justes, plus inclusives,plus raisonnées”, comme le mariage des prêtres par exemple."

 

L’Église, souvent attaquée par des blasphèmes et des caricatures insultantes, se réduit elle-même au silence, mais lorsqu’elle vise à détruire la mémoire de l'un des siens, elle sait faire preuve d’indignation, voire de mépris, ce qui nous rappelle que l'ennemi le plus dangereux est bien en son sein.


Synode en vue. Une interview du cardinal Müller

08/09/2024

Synode en vue. Une interview du cardinal Müller

Voici l’interview complète du cardinal Müller, réalisée par Javier Arias pour InfoVaticana

InfoVaticana : Dans quelques semaines débutera la phase finale du Synode, comment abordez-vous cette dernière session  ?


Cardinal Müller: A ma grande surprise, le pape m’a nommé membre du synode. La raison invoquée était qu’il fallait plus d’expérience théologique. Des groupes hérétiques déguisés en progressistes ont critiqué cette décision comme étant une manœuvre purement tactique du pape, qui voulait signaler aux catholiques orthodoxes, étiquetés comme conservateurs, voire traditionalistes, que les participants étaient équilibrés et qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter.

 

La constitution hiérarchique et sacramentelle de l’Église existe par droit divin
InfoVaticana : Avec quels sentiments êtes-vous sorti de la session synodale d’octobre dernier ?

 

Cardinal Müller : Ça aurait pu être pire. Mais beaucoup de participants à ce synode, qui est plutôt devenu un symposium théologique et pastoral en raison de la nomination de non évêques, n’ont pas les idées claires sur la nature, la mission et la constitution de l’Eglise catholique. On a souvent répété que le Concile Vatican II avait inversé la constitution de l’Église, comme une pyramide. La base, c’est-à-dire les laïcs, se trouverait désormais au sommet et le pape et les évêques à la base. Mais le concile Vatican II a confirmé la constitution apostolique de l’Eglise, qu’Irénée de Lyon, nommé docteur de l’Eglise par le pape François, avait formulée si clairement contre les gnostiques.

 

Par le baptême et la confirmation, tous les chrétiens participent à la mission de l’Eglise, qui émane du Christ, pasteur, grand prêtre et prophète de la Nouvelle Alliance. Mais contrairement à la négation protestante du sacrement de l’ordre (évêque, prêtre, diacre), la constitution hiérarchique et sacramentelle de l’Église existe de droit divin. Les évêques et les prêtres n’agissent pas en tant que représentants (délégués, mandataires) du peuple sacerdotal et royal de Dieu, mais au nom de Dieu pour le peuple de Dieu. Ils sont en effet désignés par l’Esprit Saint pour paître, en tant que bergers, le troupeau de Dieu qu’Il a acquis par le sang de son propre Fils comme le nouveau peuple de Dieu (cf. Actes 20,28). C’est pourquoi le ministère d’évêque et de prêtre est conféré par un sacrement spécifique, afin que les serviteurs de Dieu ainsi dotés d’un pouvoir spirituel puissent agir au nom et dans la mission du Christ, Seigneur et Tête de son Église, dans leur ministère d’enseignant, de pasteur et de prêtre (Vatican II, Lumen gentium 28 ; Presbyterorum ordinis 2).

 

Il y a un risque que l’Agenda 2030 soit introduit dans l’Église
InfoVaticana : Y a-t-il des raisons de s’inquiéter de ce qui pourrait se passer après le Synode ?

 

Cardinal Müller : Il y a toujours le danger que des progressistes autoproclamés, en accord avec des forces anticatholiques dans la politique et les médias, introduisent dans l’Église l’Agenda 2030, dont le cœur est une vision woke de l’humanité, diamétralement opposée à la dignité divine de chaque être humain [cf. L’avertissement des cardinaux : « Il y a des puissances qui veulent abuser du covid pour s’emparer de la domination mondiale »]. Ils se considèrent comme progressistes et estiment qu’ils ont réussi à rendre service à l’Eglise quand l’Eglise catholique est louée par ce camp trompeur pour avoir vendu notre droit d’aînesse à l’Evangile du Christ aux idéologues écomarxistes de l’ONU et de l’UE pour le plat de lentilles des applaudissements.

 

InfoVaticana : Le cardinal Víctor Manuel Fernández a dit il y a quelques mois que Fiducia supplicans avait été publiée afin que les bénédictions pour les couples de même sexe ne monopolisent pas le Synode. Que pensez-vous de cette déclaration ?

Cardinal Müller: Ils se félicitent peut-être pour leurs jeux tactiques. Mais il s’agit de la vérité. La prise en charge pastorale des personnes ayant des problèmes d’orientation vers l’autre sexe, que le Logos du Créateur a lui-même inscrits dans notre nature, ne doit pas nuire à la vérité du sacrement de mariage et de la bénédiction, qui est la promesse de la grâce de Dieu de faire le bien et d’éviter le péché.

 

L’Église n’est pas une organisation politique
InfoVaticana : D’autres, comme le cardinal Zen, ont critiqué le format du Synode des évêques parce qu’il permet la participation de laïcs, de religieux et de prêtres.

 

Cardinal Müller:   J’ai déjà expliqué qu’il y a soit un Synode des évêques en tant qu’institution de la collégialité de tous les évêques avec et sous le Pontife romain, soit un symposium avec des participants de tout le peuple de Dieu pour échanger des points de vue sur les questions urgentes et les défis actuels, pour consulter et aussi pour faire des propositions. Cette assemblée ne doit en aucun cas ressembler à une conférence de parti dans un système autoritaire, où chacun est étroitement surveillé et contrôlé afin qu’il s’exprime selon les souhaits des autorités et où le seul véritable dirigeant décide ensuite comme il l’entend. L’Eglise n’est pas une organisation politique et sa constitution n’a rien à voir avec une monarchie absolue ou constitutionnelle, une oligarchie aristocratique ou un gouvernement libertaire ou totalitaire du peuple. .

 

L’Église est le peuple de Dieu, et chaque chrétien individuel s’adresse directement à Dieu dans sa conscience et sa prière. Et les évêques sont établis comme pasteurs pour enseigner, guider et sanctifier le peuple de Dieu selon le cœur de Jésus. L’Église est le sacrement du salut pour le monde en Christ. Elle contribue également au bien commun, à la justice sociale et à la paix dans le monde en exhortant les puissants et en priant pour eux. Mais elle n’a pas de mission politique directe et tient compte de l’autonomie relative en ces matières (Vatican II, Gaudium et spes 36).
Nous ne pouvons pas sanctionner par des peines spirituelles une opinion légitime sur le changement climatique, la vaccination obligatoire et l’immigration au profit d’une autre. De même que l’autorité ecclésiastique ne peut pas introduire de nouveaux sacrements, elle ne peut pas non plus inventer de nouveaux péchés capitaux. Celui qui a une opinion différente de la majorité politique actuelle sur le changement climatique ne peut certainement pas être sérieusement menacé de peines infernales.

 

Les positions hérétiques ne doivent pas être reconnues au nom de l’égalité des droits.
InfoVaticana : Le pape a appelé des personnalités controversées et hétérodoxes comme James Martin ou Maurizio Chiodi à participer au synode et aux groupes de travail.

 

Cardinal Müller: Il existe certainement dans l’Eglise une diversité légitime d’opinions sur des questions qui ne se rapportent pas à la vérité de la révélation, mais à des déclarations concrètes sur la pastorale, l’organisation des universités catholiques, etc. Il est évident que les positions hérétiques ne peuvent cependant pas être reconnues comme égales, car elles sapent le fondement de l’Eglise dans sa confession de foi.

 

La ruse consiste à opposer la position hétérodoxe, plus sensible sur le plan pastoral, à la position orthodoxe. La foi orthodoxe n’est pas remise en question, mais les défenseurs de la foi catholique sont psychologisés en tant que pharisiens et hypocrites, en tant que hérauts de la lettre, au cœur froid, en tant que traditionalistes épris du passé ou en tant que « spirituels » ‘indécrottables . A ce niveau intellectuel, il est facile d’organiser une alliance étroite avec les médias critiques envers l’Eglise et les idéologues du mondialisme socialiste-capitaliste.

 

InfoVaticana : Pensez-vous que d’autres sujets comme le célibat sacerdotal, le diaconat des femmes ou la pastorale pro-LGBT seront mis sur la table lors de cette dernière session ?

 

Cardinal Müller: Les protagonistes profiteront de l’occasion qui leur est offerte pour faire avancer leur agenda, mais cela ne conduira qu’à un nouveau déclin de l’Église, parce que ces objectifs sont dogmatiquement contradictoires ou manquent de toute profondeur spirituelle.

 

InfoVaticana : Ce synode conduit à davantage de divisions et de conflits au sein de l’Église ?

 

Cardinal Müller : Les divisions existent déjà. Ce synode – qui n’est plus un synode des évêques – ou plutôt ce symposium catholique international, doit être l’occasion de rendre visible l’unité de l’Eglise, qui est un prédicat de l’Eglise et qui, au-delà de toute politique et de toute diplomatie humaine, est un don de Dieu, et il doit rendre visible l’unité du Père et du Fils et du Saint-Esprit, afin que les croyants croient que Jésus est le Fils du Père, l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (Lumen gentium 4).

 

InfoVaticana : L’Église en Allemagne suit de très près les événements du synode à Rome. Quelles pourraient être, selon vous, les conséquences en Allemagne si les demandes progressistes de l’Église allemande n’étaient pas mises en œuvre ?

 

Cardinal Müller : L’Eglise en Allemagne, surtout en ce qui concerne ses représentants officiels et les cercles de fonctionnaires catholiques qui leur sont associés, se trouve dans un état de rapide déclin intellectuel et spirituel. En revanche, il y a encore beaucoup de prêtres, de religieux et de laïcs, et même quelques évêques, qui sont et veulent rester catholiques. Ceux-ci sont toutefois ostracisés et marginalisés par les « synodalistes ».

 

InfoVaticana : C’est finalement le Vatican qui insiste sur le fait que ce synode porte sur la « synodalité ». Pourriez-vous expliquer en quoi consiste ce nouveau concept ?

 

Cardinal Müller : La synodalité est un concept abstrait créé artificiellement et un slogan basé sur la concrétisation du synode, c’est-à-dire l’assemblée régionale ou générale des évêques catholiques qui exercent leur ministère d’enseignement et de pastorale avec le pape, mais qui, paradoxalement, tire sa force d’attraction de la négation de la constitution hiérarchique et sacramentelle. Dans un sens plus large, le synode peut aussi être considéré comme une méthode de collaboration optimale entre tous les membres et toutes les couches de l’Église, qui doivent être unanimes pour louer Dieu et servir leur prochain (Ac 2,43-47).


Le synode n’est ni un nouvel attribut de l’Église, ni le nom de code d’une autre Église, issue de l’imagination sécularisée des protagonistes d’une religion mondiale unique sans Dieu, sans Christ, sans dogmes et sans sacrements de la foi catholique.

 

Source : Benoit et moi

Iran : Les mosquées ferment alors qu’un million de musulmans se mettent à suivre le Christ

06/09/2024

Iran : Les mosquées ferment alors qu’un million de musulmans se mettent à suivre le Christ

 

 

« Vous avez un pays où le taux de toxicomanie est l’un des plus élevés au monde. Vous avez un pays où la corruption est endémique. Plus de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté », explique Todd Nettleton, de la Voix des Martyrs (VOM).

 

Le peuple iranien regarde tout cela et se dit : « Attendez un peu. Si c’est ce que l’islam nous a apporté au cours des 45 dernières années, cela ne nous intéresse pas. Nous voulons savoir quelles sont les autres options ».

 

Selon Nettleton, la foi que beaucoup choisissent est celle de Jésus : au moins un million de musulmans auraient quitté l’islam pour le christianisme. Comment le régime réagit-il à cette évolution, alors que 50 000 des 75 000 mosquées du pays seraient désormais fermées ?

 

« Ce n’est pas quelque chose qui réjouit le régime. En fait, à bien des égards, il cherche à consolider son pouvoir et à écraser toute forme de dissidence ». « Cette année, nous avons entendu de nombreuses histoires d’études bibliques, d’églises à domicile, qui ont fait l’objet de descentes. Tout le monde est photographié, tout le monde est interrogé. Puis le responsable de la réunion est retenu. Il est arrêté. Ils sont détenus, ils sont mis en prison ».

 

De plus, Nettleton soutient que les membres de la famille et les amis sont plus tolérants que le gouvernement en ce qui concerne la sortie de l’islam. Ils ont en quelque sorte l’attitude suivante :

 

« Si vous avez trouvé quelque chose qui vous convient, que ce soit Jésus, l’athéisme ou n’importe quoi d’autre, si cela vous convient… Je sais que l’islam ne fonctionne pas, mais je ne suis pas sûr que ce soit le cas. Je sais que l’islam ne fonctionne pas, alors je suis heureux que vous ayez trouvé quelque chose qui fonctionne ».

 

« Je pense que ce qui se passe là-bas est en fait représentatif de ce qui se passe dans le monde islamique », a déclaré Don Shenk, directeur exécutif de The Tide. Il explique que les musulmans font l’expérience de rêves et de visions, ce qui conduit beaucoup d’entre eux à trouver un but et une compréhension différente de Dieu. Nous recevons des réponses d’auditeurs qui nous disent :

 

« Vous savez, maintenant je comprends que Dieu m’aime. J’ai toujours pen

sé que Dieu voulait me punir ». « Je pense qu’il y a un réveil qui se produit dans tout le monde musulman, et pas seulement en Iran.

 

M. Shenk affirme que les émissions de radio de Tide reçoivent même des réponses positives en Afghanistan, où les talibans représentent un grand danger pour ceux qui recherchent des informations sur les chrétiens clandestins dans le pays.

 

Le christianisme se répand également au Yémen, où, selon le Joshua Project, la croissance du nombre de chrétiens est presque deux fois supérieure à la moyenne mondiale.

 

Dans le pays voisin, Nettleton constate que la monarchie saoudienne devient un peu plus tolérante à l’égard des chrétiens et de leurs églises.

 

« Il ne s’agit pas nécessairement d’un accueil à bras ouverts, bien sûr. Mais il faut simplement comprendre que cela pourrait arriver, qu’il pourrait y avoir des chrétiens ici ». « Et ce n’est peut-être pas la pire chose au monde. C’est un tel changement par rapport à ce que nous aurions vu il y a 10, 15 ou 20 ans.

 

C’est un mouvement de l’Esprit de Dieu qui apporte un changement susceptible de transformer non seulement l’Iran, mais aussi l’ensemble du Moyen-Orient.

Le parti de Dieu

 

12/09/24


Edito d'Aimeric Pourbaix
dans La France Catholique.


"Situation étrange" dit-il. "En cette rentrée politique, ceux qui nous gouvernent semblent être en peine de définir un cap, comme enfermés dans un labyrinthe, entrelacs d’intérêts de partis déconnectés des attentes des Français, et dont personne ne paraît plus détenir la clef… Le fameux labyrinthe figurant au sol de la cathédrale de Chartres en donne une bonne image sur le plan religieux : on peut s’y perdre, à moins de lever les yeux vers le Ciel pour en trouver l’issue."

 

A. Pourbaix dépeint un paysage politique français en crise, où les dirigeants semblent incapables de trouver une direction claire, perdus dans un labyrinthe d'intérêts particuliers. Face à cette situation, il propose une solution radicale : un retour au "parti de Dieu".

La société actuelle souffre d'un "nihilisme d'en haut", une démission des élites et un abandon des valeurs traditionnelles.


Le seul moyen de sortir de cette crise est de se tourner vers Dieu. L'auteur cite le pape Pie X qui, dès le début du XXe siècle, diagnostiquait les maux de la société comme étant liés à l'éloignement de Dieu.
L'exemple du général de Castelnau qui en 1924 a réuni des centaines de milliers de catholiques contre le laïcisme du cartel des gauches, est mis en avant pour montrer qu'un sursaut catholique est possible, même dans les moments les plus sombres.
L'auteur invite les lecteurs à agir à leur niveau, en famille, à l'école, dans les paroisses, en transmettant les valeurs chrétiennes et en s'appuyant sur le riche patrimoine de l'Église.

Le texte est un appel à un renouveau spirituel et moral de la société française, basé sur la conviction que seul un retour à Dieu peut résoudre les problèmes actuels. Il s'inscrit dans une tradition catholique conservatrice, mettant en avant l'importance de la tradition, de l'autorité et des valeurs transcendantes.

 

Bien sûr, nous manquons cruellement de chefs ! 

 

Des amateurs ?

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